Après les 41 annuités pour une retraite pleine, son calcul basé sur 25 années et non sur dix, le licenciement des fonctionnaires sans droit à la retraite, Sarkozy veut repousser l'âge de départ et augmenter la durée des annuités comme des cotisations. Et ça alors qu'il y a plusieurs millions de chômeurs, que les jeunes ne trouvent pas d'emploi et que les anciens s'épuisent au travail ! Ces hommes nous mènent à la catastrophe. Il faut les stopper.
Retraite à 61 ou 62 ans : trop c’est trop !
Maintien des 60 ans, retraite à 55 ans pour les travaux pénibles
et retour aux 37,5 ans de cotisations pour avoir une retraite pleine
Un million de chômeurs arrive en fin de droit. Les licenciements continuent. On en prévoit pour 2010, de 30 à 50000 rien que dans la branche automobile. Une multitude de vies sont brisées, des familles détruites, des régions dévastées. Pourtant les revenus du capital explosent. Il est temps de refuser de payer la crise.
Licenciements massifs, la coupe est pleine !
Interdiction des licenciements
Pendant que les profits s'envolent et que les prix continuent à augmenter, les salaires sont bloqués. Pourtant l'intensification du travail et sa productivité ont bondi. La crise a bon dos. Un PDG du CAC 40 gagne 350 fois plus qu'un salarié au SMIC. Les riches paient moins d'impôts. Le gouvernement a distribué des milliards aux banques. Il y a de l'argent en pagaille. Il faut faire payer les riches.
Blocage des salaires : ça suffit !
Augmentation de 300 euros nets et revenu minimum de1500 euros nets
Mais il y a aussi la privatisation de la Poste, celle de la SNCF qui s'annonce, le non remplacement d'un fonctionnaire sur trois partant en retraite notamment dans l'Education Nationale, la remise en cause des 35 heures en laissant chaque patron libre de définir ses horaires, la remise en cause du CDI, le service minimum dans les transports, les franchises médicales, les déremboursements de médicaments, les réductions d'effectifs des hôpitaux, la fermeture des services non rentables, la limitation de la couverture de la Sécurité Sociale, la privatisation de l'assurance maladie, la remise en cause du droit à l'IVG, la dépénalisation du droit des affaires, la diminution du nombre de conseils des Prud'hommes, la taxe carbone payée par la population pendant que les patrons pourront continuer à polluer...
Il s'agit d'un véritable contre-projet de société au service du patronat et des plus riches
Pour ne pas revenir au XIXème siècle, nous devons prendre en main le contrôle sur l'économie et la société et ne plus les laisser aux mains des banquiers. Pour cela seul un vaste mouvement de lutte, tous ensemble, nous permettra de changer les choses.
Ils gèrent 20 régions sur 22 et ne font rien de différent de la droite, argent public aux patrons, blocage des salaires, lycées privés subventionnés... Martine Aubry, Cécile Duflot des Verts se sont prononcés pour le report de l'âge de départ à la retraite, ou des augmentations de cotisations ou d'annuités. La gauche s'est convertie au capitalisme.