En cette rentrée, faire face à la répression et soutenir les luttes en cours sont parmi les priorités qui mobilisent les militantEs et les finances du NPA.
De l’argent pour les campagnes du NPA
Poursuivre les militantEs devant les tribunaux fait partie de la guerre de classe que le gouvernement mène contre les forces militantEs. Soutenir les luttes, celles des postierEs ou des salariéEs de l’hôtel Park Hyatt, élaborer et mener une campagne contre les licenciements et les suppressions d’emplois dans le privé, à commencer par Ford Blanquefort, mais aussi contre le plan de suppression d’emplois de Macron dans le public. Construire les mobilisations pour la défense de l’avortement, contre les violences faites aux femmes, ou les violences policières. Participer à des actions de solidarité internationale (que nous voudrions beaucoup plus fortes et nombreuses), à celles en soutien aux réfugiéEs ou pour la justice climatique et contre le nucléaire. Ces différents fronts de la lutte des classes nécessitent aussi des moyens financiers, car l’argent, c’est le nerf de la guerre, comme chacunE le sait.
De l’argent pour une campagne contre Macron, l’Europe du fric et des barbelés
Il s’agit également, bien sûr, de garantir l’apparition du NPA lors de la prochaine échéance électorale européenne, qui sera aussi la première du mandat de Macron et du gouvernement Philippe, et qui aura un coût financier important. Quelle que soit l’issue des discussions avec Lutte ouvrière, qui se poursuivent, le NPA aura besoin de financer ses apparitions, son matériel, son activité militante… pour être une force politique crédible, une voix qui s’élève contre la politique du gouvernement, contre ses réformes antisociales, contre cette Europe des profits et des inégalités. La concurrence actuelle entre les États en Europe sera payée par les travailleurEs, et parmi eux les plus fragiles, les immigréEs et les exiléEs. Cette Europe-là, nous n’en voulons pas. Nous savons qu’il faudra batailler pour faire entendre la voix de l’internationalisme. Alors, pour ça, il est plus que temps de s’y mettre… Cette campagne pour « une voix anticapitaliste et internationaliste » passe par cette étape : récolter de l’argent. Bien que sans illusion sur la démocratie représentative aux élections européennes, nous souhaitons nous faire entendre dans ce qui risque d’être une campagne cacophonique et nauséabonde. Nous voulons ouvrir une perspective politique de transformation sociale en donnant corps à nos revendications : ouverture des frontières, liberté d’installation et de circulation, annulation de la dette, désobéissance aux traités européens, programme d’urgence sociale, démocratique et écologique.
C’est l’ensemble de ces choix qui motive le chiffrage d’une souscription à la hauteur d’1,5 million d’euros. C’est pour les mettre en œuvre que nous avons besoin de touTEs celles et ceux qui pensent que sur ces différents terrains de lutte, le NPA est utile.