Retour sur le déplacement de Philippe Poutou à Poitiers le 20 janvier.
Philippe Poutou s’est rendu à Poitiers jeudi 20 janvier. Dans l’après-midi, nous avons rencontré avec lui le collectif antinucléaire de la Vienne, qui nous a informés des problèmes que rencontre actuellement la centrale de Civaux et d’autres partout en France (fissures de tuyauterie, fuites de tritium…). Nous avons aussi évoqué plus globalement le risque nucléaire et les mensonges autour de cette énergie, impliquant d’en sortir au plus vite. Danger permanent puisque « le nucléaire porte en lui la catastrophe comme la nuée porte l’orage ». Risque d’accident lié à une mauvaise manipulation humaine, à une catastrophe naturelle, à un attentat. Mensonges sur le fait d’expliquer qu’il s’agit d’une énergie propre : Quid de l’extraction, du transport, de la construction des centrales, du traitement des déchets, des moyens investis en sécurité ? Cette énergie colonialiste qui repose sur l’empire français en Afrique a fait long feu. Il faut arrêter le nucléaire, diminuer les consommations d’énergie (isolation, sortie du tout électrique), développer des énergies renouvelables en investissant autant que ce que l’État français a fait pour le nucléaire. Enfin, nous rappelons que nous ne voulons supprimer aucun emploi : l’arrêt du nucléaire demande beaucoup de travail, pour très longtemps, et le renouvelable nécessite aussi des travailleurEs.
250 personnes, beaucoup de jeunes
Après cette rencontre nous avons rejoint les salons de Blossac. Plusieurs médias ont interviewé Philippe Poutou. Le meeting a commencé à 20 heures.
250 personnes se sont rassemblées ! Malgré de nombreuses absences pour cause de Covid, nous avons fait le plein. Énormément de jeunes étaient présentEs, venuEs écouter Julien, professeur des écoles et syndicaliste, Mélissa et Ambroise, qui militent contre les bassines dans les Deux-Sèvres et dans la Vienne, Chantal du collectif Min de Rien qui organise de la solidarité concrète auprès des migrantEs, et bien entendu Philippe Poutou, candidat à la présidentielle.
Nous remercions également Maryse, militante du NPA de la Vienne, qui a animé avec brio ce meeting.
Un meeting qui a permis de rappeler quelques grandes lignes de notre programme : 1 000 000 d’embauches dans les services publics de santé, d’éducation ; une agriculture biologique et paysanne, le maintien de l’eau comme un bien commun ; la régularisation des sans-papiers, la liberté de circulation et d’installation ; et la nécessité de prendre nos affaires en main, d’imposer par en bas un programme de lutte, ne pas attendre un sauveur via les élections…
La campagne continue : autocollants, affiches, 4 pages sont partis comme des petits pains. Il nous reste maintenant à organiser le plus grand nombre de personnes pour battre le pavé, organiser la campagne, aller chercher les 300 parrainages qui nous manquent.
Parce que nos vies valent plus que leurs profits : vite, la rupture anticapitaliste !