Ce sont de nombreuses et nombreux militantEs et sympathisantEs du Finistère et du Morbihan, mais aussi celles et ceux qui ont rejoint les comités de campagne, qui se sont mobiliséEs par les réseaux sociaux, par des tractages et des dizaines de collages d’affiches, pour accueillir au mieux la tournée de notre candidat Philippe Poutou les 17 et 18 février en Bretagne.
Démarré en Centre Bretagne, à Carhaix, par une conférence de presse permettant à Philippe Poutou mais aussi à Janine et Matthieu d’expliquer notre course aux parrainages comme les axes de notre programme et la volonté de ne rien lâcher, ce 17 février s’est poursuivi à Hennebont, ville ouvrière du Morbihan.
Traditions ouvrières bretonnes
Là dans une salle comble, avec plus de 130 personnes, où nous avons dû rajouter des chaises, tandis que certainEs ont dû rester debout, c’est Pierre Le Ménahès, ex-ouvrier et syndicaliste de la SBFM qui a introduit le meeting en rappelant les traditions ouvrières des Forges d’Hennebont, de même que les résistances bretonnes, de Plogoff à Notre-Dames-des-Landes en passant par la lutte de l’hôpital de Carhaix puis des Bonnets Rouges… Ensuite, c’est Sonia qui est revenue, de manière précise et émouvante, sur le travail difficile, précaire et sous-payé des AESH de l’éducation nationale auprès des jeunes en souffrance et en difficulté. Puis c’est Janine qui est intervenue pour défendre la santé et l’hôpital public, dénoncer les conditions de travail et d’hébergement dans les EHPAD et préciser les revendications du NPA sur les questions de santé, dont la nécessaire expropriation des trusts pharmaceutiques.
Puis ce fut au tour de Philippe Poutou, qui après être revenu sur la nécessaire bataille démocratique pour obtenir les parrainages, a développé tous les thèmes de notre campagne : urgences sociales, environnementales, internationalistes, insistant avec force sur la nécessaire rupture anticapitaliste pour changer ce monde.
Débat, échange avec la salle, enthousiasme, prise de contact, cette soirée, avant le repas pris entre camarades, s’est terminée par une vibrante Internationale et surtout un désir de poursuivre ensemble ce combat au delà de cette échéance électorale.
Sur la route de Brest, après une pause à Quimper
Le lendemain, la journée a débuté vers 10 h 30 dans la commune de Rostrenen par une table ronde autour du monde paysan (voir article pages 6-7).
Puis, après une pause à Quimper, en route vers Brest et la Maison des Syndicats pour le meeting en soirée... et là, dès 19 h 30, la foule, des jeunes par dizaines (mais pas que), des BrestoisES bien entendu mais aussi de Morlaix, de Quimper, de Douarnenez et d’ailleurs...
Au total plus de 300 personnes, dans une salle comble et comblée, à la fois par les interventions de deux jeunes lycéenEs très détaillées sur les difficiles conditions d’étude et de vie d’une jeunesse qui relève la tête, après deux années de pandémie, et d’un syndicaliste du CHU de Brest/Carhaix. Puis la prestation de près d’une heure de Philippe, qui a largement enthousiasmé la salle, par sa sincérité, la précision des méfaits du système capitaliste , les propositions réalistes parce que anticapitalistes du programme du NPA et notre volonté indéfectible d’être là et bien là.
Une vraie réussite à mette au crédit de l’enthousiasme et de la volonté de nombreux jeunes camarades du NPA de Brest et d’ailleurs, un vrai succès d’affluence conforté pour ces deux jours par l’intérêt porté à notre journal, notre table de presse et les nombreuses prises de contact lors des ces trois événements (Hennebont, Rostrenen, Brest).
Enfin, cette soirée à Brest qui ponctuait (provisoirement) la présence de Philippe en terre bretonne s’est conclue par une énergique internationale entonnée... en breton !