Publié le Mardi 31 octobre 2017 à 11h43.

Dans les hôpitaux, stopper Macron, le « Père Noël » des riches

« Je ne suis pas le Père Noël ».c’est la réponse méprisante que fait systématiquement Macron à celles et ceux qui l’interpellent : ouvriers licenciés après la fermeture de leur usine, jeunes dans la précarité, retraités ou habitants de la Guyane venus lui rappeler les engagements de l’état. 

Macron est pourtant trop modeste, il est bien le « Père Noël »….mais seulement pour l’infime minorité qui possède l’essentiel des richesses du pays. Sans attendre le 25 décembre, le « président des riches » les comble chaque jour des cadeaux,

-suppression de l’essentiel de l’ISF

- réduction massive de la fiscalité pour les entreprises avec l’instauration d’un taux d’imposition uniforme ridicule.

-exonération des cotisations sociales sur les bas salaires

- destruction du code du travail, pour permettre une exploitation sans règles et sans limites.

Ceux qui paient ces cadeaux aux plus riches, ce sont les salariés , les jeunes, les retraités en se serrant un peu plus la ceinture .

-        Baisse des APL

-        Augmentation de la CSG

-        Augmentation de 2 € du forfait hospitalier

-        Baisse de l’indemnisation du chômage.

-        Suppression des garanties collectives pour les salariés

-        Baisse du financement des collectivités locales, et donc des services publics.

-        Remise en cause des retraites.

 

L’hôpital n’échappe pas au rouleau compresseur de ce gouvernement

Pour justifier les nouvelles attaques contre l’Hôpital, A. Buzyn, la ministre de la santé ne lésine ni sur les grosses ficelles ni sur les gros mensonges.  « Nous allons fermer les lits qui ne servent à rien, ou les réorienter vers de nouveaux besoins » a-t-elle osé déclarer. En fait de lits qui ne servent à rien, il suffirait que la ministre quitte un instant ses bureaux, pour constater ce qu’est la vraie vie dans les hôpitaux : les malades qui attendent que des lits se libèrent sur des brancards, aux urgences, les services surchargés, les patients que l’on fait sortir (trop ?) rapidement pour faire de la place et réduire les coûts.

Les contes et légendes de la ministre n’ont en réalité qu’un but : faire croire qu’il existe, des « marges de manœuvre énormes » pour couper encore et toujours dans les dépenses hospitalières.

Sur les trois milliards d’€ de réductions de crédits que le gouvernement entend imposer à l’Assurance Maladie, la moitié doit être assumée par les établissements hospitaliers, où règne déjà l’épuisement professionnel, du fait du manque de personnel (des « fainéants » !) et d’une gestion donnant la priorité à la « productivité » sur à la qualité et à la sécurité des soins.

La ministre annonce la remise en cause de la « tarification à l’activité » pourtant présentée depuis 15 ans comme la formule miracle pour financer les établissements hospitaliers. Mais pour elle, la « solution » consiste à étrangler encore plus l’Hôpital sous couvert de « promouvoir l’excellence » : faire plus et mieux avec encore moins de personnel de moyens.

 

Tous ensemble et pour de bon : mobilisons nous le 16 novembre et après

Pour stopper l’offensive de Macron et son gouvernement, il faut s’en donner les moyens, et pour cela il ne suffira pas des journées d’action syndicales qui se sont succédées depuis la rentrée. Après les mobilisations de septembre contre les ordonnances détruisant le code du travail. Après la journée de grève réussie dans la fonction publique le 10 octobre. Le 16 novembre, une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle est appelée par la CGT,Solidaires, et FO.

En y participant, agissons pour faire converger toutes les luttes afin de créer les bases d’un mouvement interprofessionnel, reconductible, rassemblant les salariés du public, du privé, les chômeurs, les jeunes et les retraités. Il est temps cette fois de passer aux choses sérieuses, en prenant nous-mêmes nos luttes et nos affaires en main, tous ensemble et pour de bon.