Rien n’est perdu dans le combat pour maintenir le service de chirurgie à l’hôpital de Douarnenez : c’est le message porté ce samedi 17 janvier à Quimper par près de 2 000 personnes.
En tête du cortège, la banderole de la coordination nationale de « Touche pas à mon hosto », suivie des salariéEs et leurs syndicats CGT et CFDT, l’association des maires ruraux et des usagerEs.Venus du Cap-Sizun, du Porzay, du haut pays bigouden, de Carhaix et bien sûr de Douarnenez, ces manifestants ont défilé en centre-ville rejoint par une délégation de militantEs de SUD Santé des deux hôpitaux de Quimper. Des militantEs quimpérois d’Attac, du PCF et du NPA sont aussi venus grossir les rangs de cette manifestation.
Besoin de radicalitéDepuis plusieurs semaines, les Sud-Finistériens se mobilisent : le 6 décembre, ils avaient déjà été plus de 5 000 à défiler dans les rues de Douarnenez. En revanche, on peut déplorer que cette nouvelle manifestation n’ait pas mordu sur le reste du département.Dans la manifestation, bien des participantEs regrettaient la mollesse de l’action et le peu de mots d’ordre offensifs, car tout le monde a encore en mémoire la radicalité de la lutte pour la défense de l’hôpital de Carhaix et sa victoire.C’est sûrement ce rôle que devront jouer les salariéEs avec leurs syndicats et les comités d’usagers s’ils ne veulent pas rester isolés et perdre ce combat décisif. Pour faire plier l’Agence régionale de santé, il faudra certainement plus que de simples défilés dans les rues de Quimper.
Correspondante