Face à la mise en œuvre de la loi Bachelot et aux menaces des agences régionales de santé (ARS), la journée nationale du 2 avril organisée pour la défense de l’hôpital public et de la Sécurité sociale solidaire et universelle a été un succès.
Succès d’abord pour l’unité réalisée puisque l’appel du 22 janvier à l’initiative de la coordination nationale a finalement été rejoint par plus d’une centaine de partis, syndicats, associations professionnelles, de malades ou plus largement défenseurs du droit à la santé. Cela témoigne du fait que la prise en compte des questions de santé comme question politique progresse.
Succès également sur la participation : au niveau national, 21 régions sur 22 et une cinquantaine de villes ont été touchées par des rassemblements, manifestations, diffusions de tracts, prises de parole, avec comme axe : agence régionale de santé, agence de régression sociale.
Des milliers de personnes s’y sont retrouvées (3 500 à 4 000 à Paris, 1 000 à Toulouse, Bordeaux, La Seyne, 500 à Nantes, Rennes, Tours, Lyon, Die, et 1 500 à Marseille le 31 à l’occasion de la venue de Bachelot, Bertrand et Berra pour un colloque sur les ARS.
Partout les manifestants ont pointé la destruction ou les menaces de fermetures de services, des urgences, de maternités voire d’établissements pour le plus grand profit des cliniques lucratives et la privatisation rampante sous prétexte de partenariat public-privé.
Les militants et comités NPA ont été actifs dans cette mobilisation, le 4 pages santé/dépendance et le dossier de Tout est à nous ! ont été bien accueillis. Des réunions publiques se préparent dans lesquelles les anticapitalistes développeront le lien entre ces attaques et la volonté du patronat de faire payer leur crise au monde du travail et à la population en général. Nous y reviendrons.
Roland Foret