Pour ouvrir le marché de la santé aux chaînes de cliniques privées cotées en bourse, le gouvernement et son ministre de la santé, l'assureur X.Bertrand, ne lésine sur aucun moyen pour couler l'hôpital public.
En janvier, on apprenait que le ministère s'apprêtait à imposer, pour certains actes, une limitation de leur activité aux hôpitaux. Aujourd'hui le ministre annonce la diminution du remboursement des actes hospitaliers par la sécurité sociale, alors que les hôpitaux n'ont pas les moyens de fonctionner et que leurs missions de service public ne sont pas reconnues.
Moins d'actes payés moins chers, c'est encore moins de crédits, moins de moyens, moins de personnel pour l hôpital.
"Qui veut tuer l'hôpital fabrique son déficit" telle est bien la devise de ce gouvernement.
Ce sont les malades et spécialement ceux des classes populaires qui vont payer de leur santé cette casse programmée de l'hôpital, comme ils subissent par la difficulté d'accéder aux soins les conséquences des attaques contre la sécurite sociale, ainsi que le montre le relèvement de la franchise hospitalière de 91 à 120 euros, soit une augmentation de 32% pour les malades selon l'association de consommateurs CLCV.
Pour défendre et élargir le droit de tous aux soins, il y a urgence à construire la mobilisation la plus unitaire. C'est pourquoi le NPA mettra toutes ses forces pour assurer le succès de la journée nationale d'action du 2 avril, “Notre santé est en danger”, à l'appel de centaines de syndicats, partis, associations et comités de défense.
Le 2 mars 2011