À l’occasion des négociations annuelles sur les salaires, la direction de cette boîte de la métallurgie (découpage, 200 salariés) proposait 1,2 % de revalorisation salariale. Le 26 mai, une partie des salariés, avec la CGT, se sont mis en grève. Grève assez active, avec blocage de quelques ateliers. Après quatre jours d’arrêt de travail, la négociation a permis d’arracher 40 à 50 euros mensuels en plus, soit au final une augmentation de 1,4 %. Le résultat se révèle assez modeste par rapport à la revendication initiale de 200 euros. Les travailleurs actifs ont bien conscience qu’il faudra augmenter la pression sur le patron pour obtenir l’augmentation nécessaire. En attendant, la démonstration est faite – par rapport à ceux qui pensaient que rien n’était possible – qu’il y a de l’argent disponible pour les salaires.