Entre trois et quatre mille manifestantEs se sont rassembléEs au Havre ce 17 septembre, essentiellement du secteur privé. Parmi les nombreuses entreprises menacées de licenciements, deux étaient particulièrement mobilisés, soutenus par un nombre conséquents de portuaires et de dockers.
Dans la métallurgie, la crise a bon dos.
Dresser, rachetée par Siemens, qui produit des compresseurs et des turbines industrielles fait face à un plan de licenciements de 295 salariés sur un peu plus de 500, signant s'il était porté à terme la fin prochaine du site (un peu plus de 500 salariés). La casse de l'entreprise illustre bien la situation. Sous couvert de “crise de l'industrie du pétrole”, principale cliente du site, Siemens met en fait en place une stratégie prévue dès le rachat de récupération des brevets et de délocalisation de la production. Le tout dans gros deal local avec Edouard Philippe qui a fait une grande partie de sa campagne municipale sur l'ouverture d'une usine (Siemens) d'assemblage d'éolienne.
A SPB les salariés ont reconduit la grève pour le lendemain.
SPB, courtier en assurance dont le siège est situé au havre, et dont les salariés sont eux aussi victime d'un -nouveau- plan de licenciement, la grève a été reconduite. Un rassemblement est organisé Vendredi à 10h devant le siège de la boite.
Une idée qui pourrait germer ailleurs sur les zones industrielles havraises…