Dès que les travailleurs sociaux du département avaient appris la nouvelle, ils s'étaient immédiatement mobilisés ! Le Conseil général de l’Isère décidait la fermeture en deux années de 300 places d’internat pour l’accueil d’enfants dont les familles sont confrontées à de grandes difficultés…Ces fermetures devaient permettre à M. Vallini, président PS du conseil général, de supprimer l’équivalent de 180 postes de travailleurs sociaux et la fermeture partielle ou totale de 12 services et établissements. Le projet était de détruire toute l’aide sociale alors que, la pauvreté s’accroissant, de plus en plus d’enfants et d’adolescents ont besoin d’accueil, d’écoute et d’accompagnement par des professionnels. L'objectif global n'était en rien éducatif mais comptable : atteindre 7 millions d’économies par an pendant 3 ans.Riposte des salariéEsLes personnels se sont d’abord réunis dans leurs établissements, puis 400 salariéEs en colère, soutenus par la CGT, la CFDT et Sud Solidaires, ont participé à plusieurs rassemblements et ont envahi le conseil général. Enfin, sous la pression, Vallini a annoncé le vendredi 12 avril que le projet de fermeture de 300 places était caduc.Mais les salariéEs et les syndicats restent vigilants. En Isère aussi, les grands projets nuisibles et inutiles, comme la relance de la construction de l’A51 malgré l’opposition ininterrompue de nombreux Isérois et de leurs associations, est aujourd’hui considérée par les notables locaux comme prioritaire sur les besoins sociaux !Correspondantes
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