Des dizaines de salariées de l’Ephad Alice Guy COS (Paris 19eme), soutenu par l’union locale CGT, sont mobilisées depuis plus de trois semaines pour obtenir les plannings suffisamment à l’avance, de meilleurs salaires et des embauches permettant d’assurer la qualité du soin à tous les résidents.
La fondation COS compte 30 établissements dont dix en région parisienne. Face au mépris de la direction d’Alice Guy comme à celui de la fondation COS, les salariées d’Alice Guy en grève et leurs soutiens (dont des déléguées d’autres établissements de la fondation) se sont rendues au siège boulevard de Sébastopol. Elles y ont trouvées les portes fermées et se sont même pris des coups de la part d’un policier des renseignements généraux très zélé pour frapper des grévistes et beaucoup moins pour courir après les fraudeurs fiscaux. De retour en bas, des dizaines de policiers ont décidé de procéder à des contrôles d’identité. Quelques-unes des salariées ont été contrôlées.
Démission de l’équipe de direction et des ressources humaines !
L’UL CGT 19e sera vigilante au cas où les personnes contrôlées reçoivent des amendes. Alors que nous partions en cortège, des déléguées d’autres établissements arrivées en retard ont été reçues par la direction (!) qui a clamé sa volonté de dialoguer avec toutes les salariées… alors qu’elle venait de nous fermer la porte au nez. Les salariées sont bien conscientes que c’est en élargissant le mouvement à d’autres établissements qu’on peut gagner et qu’il ne faut pas laisser la direction nous diviser. La mobilisation à Alice Guy, historique pour la fondation, doit faire tache d’huile.
La direction a fait mine de vouloir négocier sur les emplois du temps mais elle a montré son mépris pour les salariées. Celles-ci qui ont mis en avant que seule la démission de l’équipe de direction et des ressources humaines (RH) permettra de mettre fin au conflit.