À Clermont-Ferrand, le mercredi 23 juin a eu lieu une mobilisation à l’appel de la CGT Michelin et de la Fédération nationale des industries chimiques CGT.
Une centaine de salariéEs étaient présents, venus en particulier de Cholet et de Blavozy, mais aussi d’autres usines (Trelleborg, Dunlop) et d’autres secteurs comme la santé. Le but de cette journée de grève était de lutter contre les licenciements en cours à Michelin mais aussi de dénoncer la politique de Michelin où il y a toujours plus de fric pour les actionnaires et rien pour les salariéEs qui font tourner l’usine et créent la richesse.
Deux cars de CRS pour accueillir les manifestantEs
Cette date n’avait pas été choisie au hasard : il devait y avoir l’inauguration du siège social tout récemment rénové, avec la présence de la direction de Michelin, du préfet, du maire de Clermont qui est aussi le président de la métropole.
La direction de Michelin, en lien avec les autorités, a eu peur des manifestantEs et a préféré annuler leur cérémonie mais cela ne les a pas empêchés de mettre sur place deux cars de CRS devant le siège social pour accueillir les manifestantEs.
Le NPA était présent pour soutenir la lutte des salariéEs Michelin pour la défense de leurs emplois et nous serons toujours aux côtés de celles et ceux qui luttent pour leur emploi. Nous avons été partie prenante des mobilisations à l’initiative de la CGT TUI les 23 janvier et 19 juin regroupant plusieurs milliers de salariéEs en lutte pour imposer l’interdiction des licenciements.
Il nous semble important de favoriser des liens entre toutes les personnes qui luttent pour empêcher les licenciements. C’est seulement par le tous ensemble, dans la rue, que nous arriverons à interdire les licenciements dans les entreprises et les suppressions de postes dans les services publics.
Ces mobilisations unitaires et la création de liens entre les boîtes et les secteurs en lutte sont d’autant plus importantes dans la période.