Le 15 mars, nous étions près de 500 à répondre à l’appel des M-real. Beaucoup de M-real, très remontés après une grève totale de 24 heures, mais avec pour la première fois des « administratifs », des anciens de l’usine et des délégations de Sealynx, Fonderie du Manoir, Renault Cléon... Suivaient les partis, 120 personnes dans le cortège du PCF, puis le PS et ses élus, une poignée de drapeaux Verts, enfin le NPA à environ 70, qui, avec son slogan pour la restitution des subventions par les patrons, a fait entendre sa différence dans un cortège marqué par l’unanimité autour du slogan « Chez M-real, comme ailleurs, interdisons les licenciements ». En conclusion, un discours combatif de Thierry Philippot au nom de l’intersyndicale CGT-CGC : « Ce qui nous manque, c’est la coordination des luttes […]. Il nous faut une marche nationale pour l’emploi, pour exiger l’arrêt du baratin sur la réindustrialisation, l’arrêt des plans de licenciement partout, pour exiger que l’État prenne ses responsabilités, reprenne les entreprises dont les actionnaires ne veulent pas, les exproprie et donne aux salariés les moyens de continuer la production par eux-mêmes ! […] Nous voulons le redémarrage de l’unité de production de pâte à papier, nous défendons nos solutions alternatives comme la production d’électricité verte et de bioéthanol ! »