Publié le Mardi 21 septembre 2021 à 15h44.

Renault annonce 2000 suppressions d'emplois supplémentaires

Chez Renault, c’est la restructuration permanente ! Le plan annoncé en mai 2020  de 4 600 suppressions d’emploi n’est pas encore achevé. Et dès maintenant Renault en lance un nouveau, voulant supprimer 2 000 emplois en plus d’ici à 2024. Les emplois supprimés, c’est du sûr et du concret avec Renault qui n’a jamais jusqu’ici revu à la baisse ces objectifs de suppression d’emplois. Cette fois ci Renault associe à ces suppressions d’emplois la promesse de création de 2500 nouveaux emplois.

Ne serait-ce qu’avec ces chiffres bruts le compte n’y est pas car les 6 600 suppressions d’emploi envisagés par Renault en France en 4 ans ne sont pas compensés par ces 2500 créations d’emplois en situation de promesses. Et pourtant Renault espère obtenir la signature d’une majorité de syndicats complaisants à ce nouveau pacte triennal 2022-2024.Mais un décompte « emplois supprimés » comparé à « emplois crées ». est scandaleux Un emploi supprimé, c’est la porte vers le chômage, un emploi moins qualifié ou une pré-retraite financée par des fonds publics. Les conséquences pour celui ou celle dont l’emploi est supprimé ne peuvent pas être compensées par d’hypothétiques nouvelles embauches.

Oui les techniques évoluent et les grandes entreprises comme Renault devraient former tous les personnels pour s’y préparer. Au contraire Renault comme ses compères et concurrents se saisissent de l’arrivée de ces nouvelles techniques pour « jeter » les salariés les plus anciens aux qualifications les plus éloignées de celles d’aujourd’hui. Les mois passés au Technocentre ou à Lardy l’ont déjà prouvé.

Les voitures électriques, dont le "gain" écologique est toujours loin d'être réel, seront de plus en plus produites et vendues en Europe. Mais leur avenir est encore incertain notamment en terme de nombre de voitures qui trouveront acheteurs au prix où elles sont aujourd’hui vendues, et cela même avec les primes gouvernementales. Les promesses n'engagent que ceux qui y croient. Et les 2500 nouveaux emplois annoncés ne sont encore aujourd’hui que des promesses.

Le concret et l’efficace, ce serait de refuser les suppressions d’emplois d’aujourd’hui, revendiquer les formations nécessaires, et exiger embauches et réduction du temps de travail à mesure que les productions de véhicules électriques plus simples à fabriquer augmenteraient. C’est un autre chemin que la soumission à ce nouveau pacte triennal de suppressions d’emplois