« Saint-Denis en lutte » s'est construit à l'initiative de syndicalistes SUD, CGT, CNT, FSU, d'un collectif d'employés municipaux, des salariés et étudiants de Paris 8, de l'Apeis et de la Compagnie Jolie Môme pour la préparation de la grève du 29 janvier.
Pour la grève du 19 mars, le collectif a organisé un cortège très combatif au sein du cortège de la CGT 93.
Après le 19 mars, le manque de perspectives nationales a posé le problème de construire un « petit LKP ». Le collectif s'est alors adressé aux associations, unions locales et partis politiques pour organiser la manifestation du 1er mai. Des familles mal logées, la coordination 93 des sans-papiers, RESF, les Communistes unitaires, Alternative libertaire ont rejoint le collectif avec bien sûr, le NPA.
C'est ainsi qu'une impressionnante manifestation de 400 personnes a défilé dans Saint-Denis avant de rejoindre la manifestation parisienne du 1er mai. Des militants du PCF et de LO étaient présents, malgré l'absence regrettable de leurs partis et de la CGT.
Le collectif est aussi intervenu, le 7 mai, pour empêcher la tenue d'un forum organisé, à la Bourse du travail, par le ministère de l'Intérieur, sur l'insécurité. Ses propositions et slogans ont poussé le sous-préfet à lever la séance.