Le gouvernement organise actuellement avec difficulté une nouvelle ouverture du capital du groupe Areva pour un montant de 3 milliards d’euros. Le groupe, leader mondial du nucléaire, employant 48 000 personnes dans le monde, est actuellement détenu à 90 % par l’État. Les fonds souverains du Qatar et du Koweït ainsi que le conglomérat japonais Mitsubishi sont sur les rangs tout en restant hésitants. La construction d’une centrale nucléaire EPR en Finlande se révèle être un gouffre financier pour Areva qui a un besoin urgent d’argent. Areva a déjà vendu, en décembre 2009, sa filiale de distribution électrique T&D pour 4 milliards d’euros, provoquant de nombreux licenciements. Non seulement le gouvernement mise à fond sur l’impasse de la filière nucléaire – sans se préoccuper du problèmes des déchets radioactifs ni de l’énorme prix du démantèlement des centrales en fin de vie – mais aujourd’hui il la privatise.