Le collectif « Eau » a sollicité le NPA local afin de connaître sa position sur le passage en régie publique de la gestion de l'eau de la ville de Dole.À Dole, l'annonce d'un possible passage en régie publique ne doit pas être une manœuvre pour négocier un nouveau tarif plus bas auprès des opérateurs privés, comme cela s'est vu dans d'autres villes… Aussi pourquoi la majorité n’a-t-elle pas mis en place dès 2010 les conditions nécessaires pour revenir en régie en 2014 ? Pourquoi cette majorité PS-PCF-EÉLV a-t-elle voté en 2012 à l’unanimité (moins trois abstentions) la prolongation de la délégation de service public ? En repoussant d'un an cette échéance, la municipalité a « botté en touche » en transformant ce qui aurait pu être un point fort en promesse électorale. Quels que soient les élus qui formeront le prochain conseil municipal à Dole après les élections de mars 2014, il faut continuer à s’appuyer sur les exemples des villes voisines (Lons, Besançon) qui ont pris une longueur d’avance sur la gestion publique de l’eau et en même temps sur la qualité de l’environnement.Un véritable service publicSoustraire les services publics à la logique capitaliste, qui se fait aux dépens de la démocratie (pas de contrôle des usagers), du contribuable (surcoût servant à rémunérer des actionnaires) et de l'environnement (gaspillage) va dans le bon sens.Mais le NPA défend un service public démocratique sous contrôle des citoyens. Il est indispensable que les orientations de la régie soient données par un conseil d’administration comprenant un nombre égal d’élus et de citoyens représentants d’associations de consommateurs, de solidarité, de défense de l’environnement et de syndicats. En effet, la régie publique est une entreprise qui ne doit éluder aucun débat : information réelle et complète sur la qualité de l’eau, choix des investissements pour lutter par exemple contre les pollutions médicamenteuses, choix des procédés de traitement de l’eau potable et des eaux usées.Correspondant
Crédit Photo
DR