Le 15 juillet, une explosion sur la plateforme pétrochimique Total à Carling (Moselle) a fait 2 morts et 6 blessés.
Ces dernières années, plusieurs incidents ont eu lieu : rejets de gaz et d'hydrocarbures, pollution des sols et problèmes sur la ligne du vapocraqueur 1, qui sert à produire de l'éthylène et du propylène. La restructuration engagée accroît la pression sur les salariés et relègue au second plan les besoins en formation et les exigences en termes d'entretien. En effet, l'externalisation de la maintenance dans le but de tirer les coûts vers le bas, augmente le risque d'accidents.
Une question s'impose : pourquoi le vapocraqueur 2, plus performant et plus sûr, a-t-il été démantelé et cela, malgré l'opposition syndicale ? Un grand service public de l'énergie (EDF, GDF, Total…) est seul à même de garantir les intérêts sociaux et écologiques des salariés et des populations.
Le NPA souhaite affirmer sa solidarité avec les salariés et les familles des victimes. Comme lors de la catastrophe AZF-Total de Toulouse (Haute-Garonne), « nos vies valent plus que leurs profits » !