Le 15 février dernier, une militante de RESF de Paris a été réveillée à 6 h 15 le matin, par un bataillon de flics, revêtus de gilets pare-balles, cherchant paraît-il des bombes... de peinture. Un crime odieux avait été commis, le bombage d’un distributeur de billets ! Fouille en règle, photographie de divers papiers et notes, visite de la cave, confiscation du téléphone portable (et du chargeur !), les moyens étaient à coup sûr proportionnés à la fin. La militante a été emmenée en garde à vue, fouillée à corps, interrogée sur sa vie depuis l’école primaire, ses opinions politiques, ses fréquentations, ses voyages... Un test ADN a été pratiqué et la garde à vue s’est achevée après 13 h 20...
On se demande vraiment pourquoi le gouvernement fait voter Loppsi 2, tant l’arsenal sécuritaire est déjà largement fourni. Contrairement à ce qu’avait prétendu Besson, le délit de solidarité existe, et d’une manière ou d’une autre, le gouvernement essaie de dissuader tous ceux qui s’opposent à sa politique ignoble. Ne le laissons pas faire !