Publié le Jeudi 7 octobre 2010 à 23h19.

Roms : à Triel, la police mène une politique de terreur

Selon la secrétaire générale de la sous-préfecture de Saint-Germain-en-Laye, Nancy Renaud, il n’existe aucune décision d’expulsion concernant les Roms qui campent sur le terrain de Triel, ni judiciaire ni administrative. Jointe au téléphone par la représentante du collectif RomYvelines, elle a affirmé que la légalité serait respectée, « qu’il n’y aura pas de dérapage ».C’est à se demander pourquoi, dans ce cas, la police a débarqué en nombre le 1er octobre au matin, accompagnée d’un interprète et de policiers roumains pour délivrer deux arrêtés de reconduite à la frontière (APRF) sous 48 heures à un couple qui possède pourtant une carte d’autorisation de travail en Belgique. D’autres APRF étaient prévus, mais beaucoup de personnes étaient absentes, car elles accompagnaient les enfants à l’école.
La police a surtout dit aux familles cocnernées d’évacuer le terrain, qu’elle viendrait sous 48 heures détruire les caravanes. Plusieurs membres du collectif se sont rendus rapidement sur les lieux. Alors qu’un processus de déblocage pour des solutions viables se met sérieusement en place, notamment  avec des élus de tous niveaux et que la rencontre avec la préfecture prévue le 12 octobre pourrait aussi faire avancer la situation, RomYvelines s’alarme de l’acharnement, la dramatisation et la crispation générés par ces interventions policières répétées qui s’apparentent  à du harcèlement envers une population particulièrement fragilisée. RomYvelines continue de plus belle son soutien actif au camp des Roms de Triel et appelle tous et toutes à les rejoindre. Infos : http://romyvelines.over-blog.com