À Angers le 3 mai, le meeting du NPA avec Christine Poupin a réuni une soixantaine de personnes. Un succès pour nous, d’autant plus que la réunion a été préparée en quelques jours (affiches et tractage à la manifestation du 1er Mai).
L’idée initiale était de centrer le meeting sur l’écosocialisme, mais il était impossible de ne pas évoquer le mouvement social en cours depuis janvier. Nous avions donc largement invité les organisations et groupes de la gauche de combat. Plusieurs d’entre elles (UCL, Collages féministes, NPA-Jeunes) sont même intervenues après l’intervention de Christine sur les enjeux et contradictions de la période.
Écosocialisme et questions stratégiques
En deuxième partie, Christine a fait un exposé sur l’écosocialisme, projet alternatif au capitalisme, articulant luttes sociales et écologistes, répondant à l’urgence de la crise climatique et de l’effondrement de la biodiversité. Elle n’a pas éludé les difficultés à surmonter, et notamment la tradition productiviste-technologiste du mouvement ouvrier dans ses rameaux social-démocrate ou post-stalinien, voire révolutionnaire.
Le débat qui a suivi a permis de cerner accords ou dissensions. Des camarades de LFI ont mis en avant leurs propositions, qu’un militant du NPA-Jeunes a rejetées comme « réformistes » en tirant un trait d’égalité Mitterrand=Mélenchon.
Pour le NPA en revanche, ces propositions méritent d’être défendues mais ne pourront être appliquées, face aux capitalistes, que si nous nous mobilisons dans la rue et la grève. Christine a aussi posé l’impératif du front unique, alors que l’extrême droite menace. À un partisan de la « décroissance », elle a répondu que, s’il faut supprimer les secteurs inutiles et réduire beaucoup d’autres, certains — les services publics — sont à développer. Les choix doivent être faits démocratiquement en respectant les limites de la planète. En fin de réunion, des camarades de la Gauche écosocialiste se sont déclaréEs en accord avec nous et intéresséEs par un travail commun. À suivre !