Le CeDInCI (Centre de documentation et de recherche sur les gauches) de Buenos Aires a écrit un hommage à Jean Puyade.
Nous partageons la triste nouvelle du décès de notre cher Jean Puyade, l’un des meilleurs amis de CeDInCI à Paris. Jean était entré dans la vie politique dans les années 1960 en tant qu’étudiant en lettres, rejoignant le Comité de liaison des étudiants révolutionnaires (CLER) puis la Fédération des étudiants révolutionnaires (FER). De ce militantisme étudiant à son engagement ces dernières années au sein du NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), Jean s’est toujours engagé dans des causes de solidarité internationale, comme on l’a vu ces dernières années en soutien à la lutte pour l’autodétermination de la Catalogne, à la lutte du peuple nicaraguayen contre la dictature d’Ortega-Murillo, aux révoltes anti-extractivistes en Equateur ou à la résistance ukrainienne contre l’invasion russe. Le 24 janvier dernier, nous l’avons vu pour la dernière fois, à l’âge de 80 ans, distribuer des tracts du NPA lors de la manifestation de la gauche française devant l’ambassade d’Argentine à Paris.
Jean avait une sensibilité particulière pour les luttes latino-américaines. Il avait vécu plusieurs années en Argentine en tant que directeur de l’Alliance française de Santa Fe et avait ensuite été président de l’Association culturelle de Santa Fe à Paris. En tant que médiateur culturel entre la France et l’Amérique latine, il a notamment contribué à la diffusion de la musique argentine à Paris. Sa thèse de doctorat était consacrée au surréalisme argentin. En janvier dernier, il nous a offert un exemplaire de sa thèse et sa collection de revues surréalistes, qui peuvent être consultées au CeDInCI.
Nous gardons le meilleur souvenir de ce vieil ami révolutionnaire et internationaliste.
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Compartimos la triste noticia del fallecimiento del querido Jean Puyade, uno de los mejores amigos que tenía el CeDInCI en París. Jean había llegado a la vida política en la década de 1960 cuando era estudiante de letras, integrándose al Comité de liaison des étudiants révolutionnaires (CLER) y luego a la Fédération des étudiants révolutionnaires (FER). Desde esa militancia estudiantil hasta su compromiso en los últimos años en el NPA (Nuevo Partido Anticapitalista), Jean asumió siempre las causas de solidaridad internacional, como se lo vio en estos últimos años apoyando la lucha por la autodeterminación de Cataluña, la del pueblo de Nicaragua frente a la dictadura de Ortega-Murillo, las revueltas antiextractivistas en Ecuador y la resistencia ucraniana frente al invasión rusa. El 24 de enero pasado lo vimos por última vez, con más de 80 años, repartiendo volantes del NPA en la protesta de las izquierdas francesas frente a la Embajada de Argentina en París.
Jean tenía una especial sensibilidad con las luchas latinoamericanas. Había vivido varios años en Argentina como director de la Alianza Francesa de Santa Fe y luego fue Presidente de la Asociación Cultural de Santa Fe en París. Como mediador cultural entre Francia y América Latina, entre otras cosas ayudó a difundir la música argentina en París. Su tesis de doctorado estuvo consagrada al surrealismo argentino. En enero último nos obsequió una copia de su tesis y su colección de revistas surrealistas, que están disponibles a la consulta en el CeDInCI.
Guardamos el más cálido recuerdo de este viejo amigo revolucionario e internacionalista.