Le Conseil politique national (CPN) du NPA s’est réuni les 22 et 23 mai, avec une interruption pour se rendre à la manifestation de soutien aux PalestinienEs organisée place de la République à Paris.
À l’ordre du jour de notre CPN, qui ne s’était pas réuni « en présentiel » depuis bien longtemps en raison de la crise sanitaire, une discussion sur la situation en Palestine, et des échanges sur la situation sociale et politique en France et sur les échéances électorales à venir.
Régionales et présidentielle
À ce propos, deux motions ont été adoptées : la première concerne l’élection présidentielle de 2022 et acte ce qui suit :
« Une conférence nationale du NPA aura lieu les samedi 26 et dimanche 27 juin (avec suspension le samedi après-midi pour participer à la Marche des fiertés) pour définir l’orientation du NPA sur la question de l’élection présidentielle. […] Les assemblées électives locales se réuniront entre les samedi 12 juin et mardi 22 juin inclus. Dans les assemblées locales, la discussion s’organisera principalement autour des documents enregistrés par le CPN des 22 et 23 mai 2021. »
À la fin du mois de juin, le NPA aura donc déterminé son profil, son orientation et, le cas échéant, sa candidature pour l’échéance de 2022.
Concernant les élections régionales, la motion ci-dessous a été adoptée :
« Dans les luttes et dans les élections, porter une perspective anticapitaliste et révolutionnaire
Aujourd’hui, le capitalisme court à la faillite, la pandémie accélère le processus. Pour y faire face, le monde du travail a besoin d’une politique qui pose la question de son contrôle sur la marche de l’économie et la société, la question de qui dirige au service de quels intérêts. Si le rapport de forces reste défavorable pour notre classe, les luttes depuis 2016 (Loi travail, Gilets jaunes, grève sur les « retraites », mobilisation de la jeunesse pour le climat, contre les violences policières ou la loi dite « sécurité globale ») posent ces questions.
Si, dans deux régions, Nouvelle Aquitaine et Occitanie, les voix du NPA seront divisées par le choix fait par certains camarades de participer à des listes communes avec la FI, nous ne nous résignons pas à ce que la politique du NPA s’efface devant celle de LFI. Nous pensons qu’il est indispensable que s’exprime sans ambiguïté un vote de classe, indépendant des partis institutionnels. Les élections sont l’occasion de défendre nos idées révolutionnaires et un programme de mesures d’urgence anticapitaliste. En l’absence du NPA sur une telle ligne, que nous regrettons, nous appellerons à voter pour des listes de candidats révolutionnaires, celles de Lutte ouvrière, de travailleuses et travailleurs qui expriment une perspective de renversement du système capitaliste. »