La situation faite ici aux migrantEs est la même qu’ailleurs : tracasseries administratives, délais sans fin pour obtenir une domiciliation, absence de solutions d’hébergement... Depuis des années, un collectif (réunissant RESF, la Ligue des droits de l’homme, la CIMADE, le Comité de vigilance, Emmaüs, Attac, Small Axes, Solidaire, la CGT éduc’Action, la FSU, le SNUIpp, le PCF, Ensemble, le Parti de gauche et le NPA) se démène pour apporter une aide militante et humanitaire à ces personnes rejetées de partout.
Récemment, une quarantaine de personnes se sont installées dans des hangars désaffectés construits sur un terrain appartenant à la communauté Emmaüs. Tant bien que mal la vie s’organise dans des conditions précaires avec un seul point d’eau et en l’absence d’alimentation électrique.
Début juin, une fête a été organisée, avec en particulier un débat animé par notre camarade Patrick Le Moal. Devant un auditoire de soixante-dix personnes, ce dernier a évoqué les nombreuses lois qui, depuis des décennies, ont réduit comme peau de chagrin les droits des immigréEs et évoqué quelques pistes revendicatives. Mais il a surtout insisté sur les atteintes aux droits démocratiques qui se mettent en place et concernent l’ensemble de celles et ceux qui résistent. Il a enfin rappelé qu’il faut continuer à développer une solidarité active envers tous les migrantEs.
Malgré les difficultés rencontrées par les réfugiéEs, la soirée s’est terminée avec danses et musique.