On se prépare pour les manifestations du 8 mars avec cette feuille de slogans venue de Grenoble. Version PDF.
Avortement
Tout est à nous, Rien n’est à eux,
Nos corps, nos vies nous appartiennent
Contraception gratuite,
et libre avortement,
ou alors ça va péter, ça va péter !
Les femmes avaient gagné le droit à l'IVG,
Mais aujourd'hui en vrai, où est ce que ça en est ?
Les pénuries à l'hôpital, les sites pro-vie, l'ordre moral,
1 pas en avant, 3 pas en arrière,
c'est la politique du gouvernement
La liberté (x2) de décider (x2)
On s'est battues pour la gagner
On se battra pour la garder
La liberté de décider
Les centres IVG, les maternités
On s'est battu pour les gagner ! On se battra pour les garder !
Y en a assez, assez ! Assez d’cette société
Qui menace sans arrêt le droit à l'IVG !
Budget d’austérité
IVG en danger
Maternités fermées
NON NON NON à l’hôpital du Fric
OUI OUI OUI à l’hôpital PUBLIC
1ère, 2ème, 3ème aspiration. Nous sommes toutes des salopes avortées.
Tango de l'ivg
Cette grossesse, elle n’en voulait pas elle a décidé d’avorter c'est son choix
que cela soit légal ou pas qui l’arrêtera
avoir un enfant ou pas ce n’est pas une affaire de loi
cathos, machos, fachos ce corps-là, n’y touchez pas il est à moi!
Refrain :
ai tango della feminista
tango della ribellion
tango !
Sa mère et sa grand-mère l’ont fait avec l’aiguille à tricoter en secret
elles ont protesté dans la rue pour se libérer
pour pouvoir faire une ivg sans mett' leur vie en danger
cathos, machos, fachos ce droit-là, n’y touchez pas on veut l’garder
Elle marchera la tête haute sa liberté, c’est son combat suivons-là !
si nous sommes toutes déterminées qui nous arrêtera
pour défend' nos libertés chaque jour, il nous faut lutter
femmes ensemble, manifestons, révoltons-nous on est toutes concernées (ou engagées)
Travail, retraites
Double journée, demi-salaire, demie retraite,
Y’en a assez, assez de cette société
Qui sème le chômage et la précarité
Impose les temps partiels et l’retour au foyer
Salariées, au foyer, françaises ou immigrées,
C’est toutes ensembles qu'il faut lutter,
C’est toutes ensembles qu'on va gagner!
Il nous exploite (bis), il nous opprime (bis),
il nous divise (bis), A bas, à bas, le patriarcat
Les femmes veulent travailler,
Avoir un vrai salaire,
Mais pour l'égalité, c'est toujours la galère
les CDD, les temps partiels,
et l'intérim et le chômage
Pas de pas en avant, 3 siècles/pas en arrière,
c'est la politique du gouvernement.
à ceux qui veulent (bis),
nous faire payer la crise/ casser nos retraites/ fermer les CIVG
les femmes répondent, RESISTANCE
Travail précaire et bas salaires/retraites de misère, Exploitation d’enfer
On n’en veut pas, on les combat !
Un revenu est un du
Un emploi/et un toit est de droit !
Femmes précaires, retraites de misère,
De cette société là on n’en veut pas
Tout est à nous, rien n’est à eux
Nos salaires nos retraites nous appartiennent
On veut l’égalité
Et des meilleurs salaires
Ou alors ça va péter, ça va péter !
Nous sommes fortes, nous sommes fières
Et féministes pour nos retraites on est déter !
Précarité et bas salaires
On en a marre, on en marre
On en a marre, marre marre
Les femmes en ont assez
Pour nos retraites
On va lutter on va gagner !
On est là, on est là ! Même si Macron le veux, les femmes sont là
Contre la casse de nos retraites, pour des salaires correctes
Même si Macron le veut pas, les femmes sont là
Une bonne retraite (x2), pour toutes les femmes (x2)
Egalité professionnelle
Ton grenelle, ça ne suffit pas,
On va abattre le patronat !
Ni retraites à points, ni droits en moins !
Retrait, retrait du projet de loi !
Solidarité
Nous sommes fortes et fières
Nous sommes solidaires/féministes et en colère !
Et à Gazah (x2), Et en Palestine(x2), Et en Syrie(x2), en Argentine(x2), Et au Brésil(x2)…
So-so-so Solidarité !
Avec les femmes du monde entier
Chômeuses, Précaires et salariées
Françaises et immigrées
Ensemble on doit lutter !
Ensemble on peut gagner !
De l'air, de l'air, ouvrez les frontières
Solidarité avec les sans papièr.e.s
Oh lé lé, Oh la la. Tou-te-s Uni-e-s contre le Patriarcat
Oh lé lé, Oh la la. Et le sexisme/le racisme/ l'islamophobie/le capitalisme… on le combat !
SexualitéS, corps, liberté de choisir…
Y en a assez assez assez, de cette société
qui ne respecte pas les femmes les trans et les lesbiennes !
Trop couvertes ou pas assez, c'est aux femmes de décider
Ni invisibles, Ni disponibles,
Libres et irréductibles
Fachos, catho, macho, Vous nous cassez le clito
Ni à vendre, Ni à prendre,
Le corps des femmes n'est pas une marchandise !
Sur l’air des restos du coeur
Aujourd'hui l'hétérosystème,
Nous opprime et nous enchaîne
Pas d'espace pour être lesbienne,
Trans ou bi ou asexuel-le
Patriarcat on l'détruira,
L'autonomie on l'obtiendra,
Femmes et gouines voulons décider
De nos vies, nos sexualités.
Violences
Une lesbienne agressée/ Femmes voilées agressées
C’est toutes les femmes qui sont touchées
Agissez, solidarité (ou "contre attaquez")
1 milliard contre les violences !
On est là, on est là ! Même si Macron ne le veut pas, nous on est là !
Contre toutes les lois racistes, islamophobes et sexistes!
Même si Macron ne le veut pas, nous on est là !
Qu’est-ce qu’on réclame ? Qu’on nous croit !
Qu’est-ce qu’on réclame ? La justice.
Assez, assez, assez d’impunité !
Violées, battues, harcelées,
Les femmes en ont assez
Agresseurs, violeurs
C’est à vous d’avoir peur
Violences conjugales, violences sociales
On n'en veut pas, on les combat
Féminicides, Etat coupable
Police, Justice sont complices
Battue, répudiée, violée ou lapidée
Droit d’asile pour toute femme menacée
Debout femmes du monde
La révolte gronde
Assez de guerre et de misère
Nous voulons une autre terre
Viols de guerre, Exodes et famines
Femmes sans frontières
Toutes solidaires
A bas, à bas, La domination masculine !
La nuit nous plaît, On veut sortir en paix
Sur l’air des Amants de Saint-Jean
Je ne sais pourquoi j’avais si peur
De rentrer seule du cinéma
De marcher en pleine nuit
Les yeux baissés et à grands pas
Comment ne pas perdre la tête
Insultée, violée ou matée
Car ils croient toujours
Qu’à tous les carrefours
Les femmes sont leur propriété
Les femmes en ont ras le bol
De vivre encore avec la peur du viol
Marre du couvre-feu
Marre que la rue ne soit qu’à eux
Je ne sais pourquoi j’avais si mal
Quand il s’est mis à crier
A me dire qu’il faut pas que j’parle
A mon gentil voisin d’palier
Comment ne pas perdre la tête
Insultée, fliquée ou violée
Par un homme charmant
Père d’famille aimant
Enfin c’est ce que croit tout l’quartier
Les femmes en ont ras le bol
Les flics, les juges les font passer pour folles
Quand elles ont dénoncé
Ces violences que l’on dit privées
Je ne sais pourquoi j’avais si honte
Lundi dernier, après le café
Quand j’ai r’poussé la main du patron
Et qu’les collègues ont rigolé
Comment ne pas perdre la tête
Quand c’est moi qui suis accusée
D’avoir cassé l’ambiance
La loi du silence
Refusée d’être encore harcelée
Les femmes en ont ras le bol
De voir c’que deviennent leurs plaintes aux prud’hommes
Elles veulent travailler
Libres et sans être harcelées
Je sais bien pourquoi nous sommes si fortes
Quand ensemble nous prenons conscience
Que c’est la même rage qui nous porte
Quand nous dénonçons les violences
Comment ne pas relever la tête
Femmes battues, violées, harcelées
Filles excisées,
Mères emprisonnées
De tous pays, de tout quartier
Les femmes sont descendues
Elles manifestent aujourd’hui dans la rue
Elles veulent l’égalité
Elles veulent changer la société
Capitalisme et patriarcat
A bas ! A bas ! Le patriarcat !
Et le capitalisme et le racisme d’État !
Sexisme, Racisme, Capitalisme, tous les 3 dictent leurs lois
Sexisme, Racisme, Capitalisme, tous les 3 on les stoppera
Licenciées, précaires ou sans papiers
Les femmes refusent d’être sacrifiées
par des actionnaires et des banquiers !
Chansons
Sur l’air de “Milord”, Edith Piaf
Allez venez ! Mesdames
Descendre dans la rue
On attaque nos droits, On ne se taira plus
Criez plus fort, Mesdames
Reprenez notre chant
C’est pour l’égalité, et contre nos temps partiels
On vaut mieux qu’ça Mesdames,
Ils veulent nous ignorer
On va s’mobiliser
Jusqu’à l’égalité
Sur l’air de Le poing levé d’Amel Bent
Viser la grève, ça me fait pas peur
Même à l’usure j’y crois encore et encore
Des sacrifices, jamais j’en ferai
S’il faut je bloquerai
Et toujours le poing levé !
Quand c'est non c'est non
Il était une fois, une fois ou mille
Un homme comme toi, un homme tranquille
Qui dans un élan violent et soudain
Voulu en venir trop vite à- - ses fins
Avec la finesse qu'ont parfois les mecs
Face à la princesse, il se dit suis-je bête
Entre haut et bas souvent femme varie
Si elle se débat c'est pour mieux - - dire oui
Quand c'est non c'est non
Quand c'est non fais gaffe
Range ton bâton, ta bite et dégage
Quand c'est non c'est non
Quand c'est non, mon vieux
Remballe ton pardon et passe aux - - aveux
La princesse mariée eut beaucoup d'enfants
Le prince, à présent, n'est plus si charmant.
Il croit qu'il peut jouir en propriétaire
De sa femme comme s'il labourait - - sa terre
Dans "Le prince n'épouse pas la bergère",
Il embauche plutôt une bonne à tout faire.
Elle a l'air si tendre et si innocent.
Si elle va se plaindre, il dira - - qu'elle ment.
Quand c'est non c'est non
Quand c'est non fais gaffe
Range ton bâton, ta bite et dégage
Quand c'est non c'est non
Quand c'est non, mon grand
Remballe ton pardon et ramasse - - tesdents
Cherchant d'autres coeurs où planter son dard,
Le mari modèle traine au bar le soir
Il repère une femme au pas vacillant,
Il se dit c'est elle, celle qui - -m'attend
Cette belle brune doit être une sorcière,
Tu te dis tant pis, je vais me la faire,
Mais garre à tes burnes et à ton pénis,
Elle est féministe et pt'être cas - - tratrice!
Refrain 1+2
Si les femmes, sur l'air de « Si le vent du Nord »
Si les femmes chantent fort
C’est qu’elles ont à dire :
“Foutez la paix à nos corps
Et à nos plaisirs.
La porte je sais l’ouvrir seule,
Tout aussi bien que ma gueule ;
Aussi grand que ma gueule !”
Sur l’air de la chanson du Gorille de G.Brassens
Grand-mère m’a conté des histoires,
Tenues secrètes très longtemps.
J’ai eu bien du mal à y croire,
Tant ça m’a paru révoltant.
Supporter une vie entière,
La peur d’avoir des’ tas d’enfants,
L’inutilité des prières
Forçait à d’autres arrangements
Malheur aux fiiiii illles !!!
Après l’époque des sorcières,
Ce fut le tour des charlatans
C’est fou ce qu’elles essayèrent
Pour faire « passer les enfants » !
L’aiguille à tricoter d’ grand- mère,
La queue d’ persil, les lavements,
Les tisanes plus ou moins amères.
Elles y passaient tout leur argent !
Malheur aux fiiiii illles !!!
Le pire c’est quand cela foirait
Plus d’une y a laissé sa peau.
Mêm’ si leurs enfants les pleuraient
Toute la ville criait « Haro » !,
Si, par chance elles en réchappaient
Venait l’ombre des tribunaux,
De l’église qui les humiliait,
De la prison, de l’échafaud
Malheur aux fiiii illes !!!
Mais nos grands-mères n’ont pas gardé
Leurs deux pieds dans le même sabot.
Lentement, elles ont fomenté
EnsembL’ le plus beau des complots.
Grâce à elles, il y a 60 ans
Naissait le planning familial,
Le plus désiré des enfants.
Non le malheur n’est pas fatal !
Bonheur aux fiiiii illles !!!
Mais dans le monde, il reste encore
De bien trop nombreuses contrées
Où pratiquer une IVG :
C’est impossible, c’est un péché !
La femme est libre de son corps
On n’ldira jamais assez !
Partout, elle doit pouvoir choisir
Ses amours, ses maternités !
Bonheur aux fiiiii illles !!!
La loi nous permet de choisir
Depuis maintenant 40 ans.
Il devient compliqué, pourtant,
D’obtenir un avortement.
Ce droit gagné par nos aînées
Devient difficile d’accès ;
A nouveau il nous faut lutter
Pour que chacune puisse avorter …
A l’hôpitaaaal !!!
Résiste ! sur l'air de « Résiste » de France Gall
Résiste ! Parce que t'es féministe
Combats, les préjugés
Va, refuse ce monde sexiste
Résiste ! Parce que tes droits existent
Ce monde, n'est pas le tien
Viens, bats-toi, insiste et persiste ! Résiste !
Si, on te propose, un emploi moins payé
Qu'un homme au même poste.
Si ton patron te voit, comme une mère au foyer
Quand t'as ton premier gosse.
Si tu réalises, que tes droits sont bafoués
Quand le matin tu te lèves, pour ta double journée
Refrain
Deux millions de femmes, battues par leur mari
En France, aujourd'hui
Pour ces femmes violées, battues et harcelées,
Lutter ça vaut la peine
Si tu réalises que cette violence-là
vient du patriarcat, contre lequel on se bat
Résiste ! Parce que t'es féministe
Lutte pour la dignité
Va, refuse ce monde sexiste
Résiste !
Parce que tes droits existent
Ce monde, n'est pas le tien
Viens, bats-toi, insiste et persiste! Résiste !
5000 femmes par an, avortent à l'étranger
En France, c'est pas la peine
La pilule trop chère et puis dans les lycées
Pas d'éducation sexuelle
Si on ne fait rien, si on n'en parle pas,
La maîtrise de leur corps, les femmes ne l'auront pas
Résiste ! Parce que t'es féministe
Bats-toi pour l'IVG !
Va, refuse ce monde sexiste
Résiste ! Parce que tes droits existent
Ce monde, n'est pas le tien
Viens, bats-toi, insiste et persiste! Résiste!
Résiste ! Parce que t'es féministe
Pour une vraie liberté
Va, refuse ce monde sexiste
Résiste ! Parce que tes droits existent
Ce monde n'est pas le tien
Viens, bats-toi, insiste et persiste! Résiste!
On s'en bat l'avoine, chanson émasculiniste
Sur l'air de « Mon fils, ma bataille » de D. Balavoine
Ca fait longtemps que j'suis partie, heureusement,
Je peux reconstruire ma vie en chantant,
Si j'avais su bien avant
Qu'le prince charmant
N'était juste qu'un gros faignant
Et qu'changer une couche
Tu trouverais ça suffisant
Pour cet enfant.
Ton désir de paternité, c'est du flan
Tu te réveilles mainte'nant, qu'j't'ai mis un vent
Un nouveau combat pour toi
L'homme fort, le guerrier
Un moyen de me contrôleeer
Ce qui te motive
C'est surtout ton porte-monnaie
Et ta fierté
Refrain
Les masculiniiistes
Vous m'faites marrer
C'est ton fils, ton trophée
C'est ta propriété
ohohoh On va tout casser
Si vous touchez encore aux droits des femmes,
C'est nos luttes, nos batailles.
Tu es monté en haut d'une grue, comme Tarzan
Tu t'adresses à tous les médias, en chouinant
“Dur d'être un homme aujourd'hui
On est les victimes de cette société matriarcale”
Ces discours puants
On les entend trop souvent
Plus pour longtemps!
Sur l’air de libérée, délivrée
Ne reste pas seule, regardons-nous,
Défendons-nous, la force est avec nous
Plus d’oppression, ni de violences,
Ni de souffrances
Libérées, délivrées,
Nous ne subirons plus jamais
Libérées, délivrées, C’est décidé, c’est fini
Et nous voilà ! Oui nous sommes là
Prêtes à lutter
Le féminisme est la voie de la liberté
Ni Una Menos, Sur l’air de Despacito,
Si, ya sé que llevas un rato mirandome,
escucha lo que te canto hoy.
Sé que tu mirada ya estaba juzgandome
esto ya esta fuera de control.
Tu, tu machismo oprime y eso es cultural,
Tu machismo mata y eso es real.
La justicia es complice te lo decimos.
Tu, tu violencia sube cada dia mas,
derrotemos al sistema patriarcal,
el Estado es complice del feminicidio.
R : Ni una menos!
Las pibas de ATE vivas nos queremos
Vamos a luchar porque se lo debemos
¡A todas las pibas que nunca volvieron!
Femmes en lutte en Argentine pour l’IVG – sur l’air de Bella Ciao
Hoy peleamos, Por nuestros sueños
¡Vamos ya, vamos ya, vamos ya, ya, ya!
Nunca más, Habrá silencio
Si queremos libertad.
Hoy peleamos, Por nuestros cuerpos
¡Vamos ya, vamos ya, ya, ya!
Aquí estamos, Cantando juntas
Por el aborto legal.
Sur l'air de bella ciao
Et le 8 mars
Toutes les femmes
Nous sommes là X2
Nous sommes là là là
Déter et en colère
Contr'le patriarcat
On va lutter on va gagner !
Stop à l'exploitation, sur l'air de “Luttes d'hier et d'aujourd'hui”
Stop à l'exploitation
Non à la soumission
Ce sont nos r'vendications
Gardons nos positions x2
Travailleuses d'hier et précaires d'aujourd'hui
On gagne une misère mais on génère du profit
Cantonnées au care et de minuit à midi
Harcelées, sous-payées, c'était hier comme aujourd'hui
Car les luttes d'hier et d'aujourd'hui
N'ont pas changés
Les galères sont les mêmes et seules les années ont passé
Les luttes d'hier et d'aujourd'hui n'ont pas changé
Chômeuses, travailleuses, on continue à morfler
Pour une vie meilleure, on a payé de notre sueur
Contre le patriarcat et contre SOS papa
Pas de légion d'honneur pour la cuisson des pommes vapeur
Ni couronne ni fleur, seule la lutte est notre bonheur
Car les luttes d'hier et d'aujourd'hui
N'ont pas changés
Les galères sont les mêmes et seules les années ont passé
Les luttes d'hier et d'aujourd'hui n'ont pas changé
C'est la classe des femmes qui continue à morfler
No woman, no larme, faisons la grève des femmes
Sortons du silence, viols et violences camouflés
Stop à l'exploitation, imposons nos conditions
C'est notre insoumission, notre force utilisons
Car les luttes d'hier et d'aujourd'hui
N'ont pas changés
Les galères sont les mêmes et seules les années ont passé
Les luttes d'hier et d'aujourd'hui n'ont pas changé
dans la sororité, on continue à lutter, A LUTTER !
Penn Grévistes
Il fait encore nuit on sort et fredonne
Le bruit de nos voix dans la rue résonne
Refrain :
Ecoutez l’bruit de nos sabots
Ecoutez gronder nos colères
Ecoutez l’bruit de nos sabots
On en a marre, on s’met en grève!
D’une ville à l’autre on est solidaires
Ce n’est qu’un début on en est très fièrEs
Travail logistique, travail domestique
Toutes ces heures gratuites, à qui ça profite?
Chèques emploi service c’est un vrai supplice Nous laissent à la botte du capitalisme
Du matin au soir nettoient les latrines
Pendant qu’les patrons se boivent des bibines
Temps partiels forcés, salaires de misère
Et le plafond de verre reste un grand mystère
A 10 ou 12 ans sont encore gaminEs
Et pourtant certains s’en lèchent les babines
Tous les 2-3 jours un homme tue une femme
Les médias complices atténuent le drame
L’administration est un vrai calvaire
Pour les personnes trans et les non-binaires
Travailleur.euses du sexe c’est un vrai boulot
Le plus vieux métier et sans droits sociaux
La maternité sensée nous combler
SI j’veux pas d’enfants, pas besoin de justifier
A plusieurs milliers on sort poings levés
Avec nos sabots usons les pavés
Refrain Ecoutez nos revendications
On prend la rue pour donner le l’ton
Ecoutez nos revendications
Ce s’ra la dernière sommation! (x2 )
Ce s’ra la dernière sommation!
Ce s’ra la dernière sommation!
A la huelga
A la huelga compañera, no vayas a trabajarDeja el cazo, la herramienta, el teclado y el ipadA la huelga diez, a la huelga cien, a la huelga madre ven tu tambiénA la huelga cien, a la huelga mil, yo por ellas madre y ellas por mi.
Contra el estado machista nos vamos a levantar,Vamos todas las mujeres a la huelga generalA la huelga diez, a la huelga cien, la cartera dice que viene también.A la huelga cien, a la huelga mil, todas a la huelga vamos a ir.
Se han llevado a mi vecina, en una redada mas,Y por no tener papeles ahi la quieren deportar.A la huelga diez, a la huelga cien, Esta vez queremos todo el pastelA la huelga cien, a la huelga mil, todas a la huelga vamos a ir.
Trabajamos en precario sin contrato y sanidadY el trabajo de la casa no se reparte jamás.A la huelga diez, a la huelga cien, esta vez la cena no voy a hacer.A la huelga cien, a la huelga mil, todas a la huelga vamos a ir.
Privatizan la enseñanza, no la podemos pagarPero nunca aparecimos en los temas a estudiar.A la huelga diez, a la huelga cien, en la historia vamos a aparecer.A la huelga cien, a la huelga mil, todas a la huelga vamos a ir.
A la huelga diez, al huelga cien , a la huelga madre ven tu también.A la huelga cien, a la huelga mil, yo por ellas madre y ellas por mi.
yo por ellas madre y ellas por mi.yo por ellas madre y ellas poryo por ellas madre y ellas poryo por ellas madre y ellas por mi !
La Colère dans l’cathéter
Un jour les politiques ont voulu faire du fric
Sur la santé des gen.te.s : certain.e.s. sont des patient.e.s
Comment peut-on s’y prendre pour enfin faire entendre
On va vous raconter c’qui s’passe au CHU
Là-bas sur les urgences haut lieu de maltraitance
Des heures sur un brancard, tiens voilà une escarre
Elles font tout c’qu’elles peuvent, elles veulent prendre soin d’elleux
Mais plus le temps de rien et elles ont plus d’moyens
Là-bas se joue un drame et là elles sonnent l’alarme
Ca leur fait mal au cœur mais elles bossent dans la peur
Debloquez des crédits Ne fermez plus les lits
Conservez tous les postes Assurez leur des stocks
Dans l’couloir des urgences tellement il y a d’brancards
Défaut de surveillance Pour ce mort c’est trop tard
Le fruit de décision Prise sans concertation
Auprès de leurs bonnes pommes Et là tout qui déconne
Le soin leur vocation Devenu désillusion
Elles savent plus quoi leur dire C’est dev’nu de pire en pire
Si t’as envie d’pisser Faut pas être préssé.e
Si t’as envie d’manger Mieux vaut pas y penser
Pour ça qu’Mémé Huguette En a jusqu’aux chaussettes
Et là-bas m’sieur Lafleur qui se tord de douleur
Refrain
Elles veulent plus de matériel Adapté à c’bordel
Des draps des couvertures des bouteilles d’oxygène
Et des médicaments en nombre suffisant
Un peu plus qu’une salade à donner aux malades
Ils coupent tous les moyens ils disent ça ira bien
Attention y a urgence c’est fou ça s’passe en France
Nos médecins n’en peuvent plus C’est simple on en trouve plus
Prendre soin des patient.e.s c’est pouvoir prendre le temps
De leur tenir la main de leur mettre un bassin
Rassurer les familles oui ce sont des humains
Elles manquent de personnel, d’une prise en charge humaine
Plus l’temps d’les écouter pas moyens d’bien soigner
Entendez bien leur peine c’boulot c’est sûr elles l’aiment
Soyez sûr.e.s on les perd y a la colère dans l’cathéter
Pendant qu’partout en france des gent.e.s partent en vacances
On leur dit qu’aux urgences elles auront pas cette chance
Refrain
Elles veulent plus de matériel Adapté à c’bordel
Des draps des couvertures des bouteilles d’oxygène
Et des médicaments en nombre suffisant
Un peu plus qu’une salade à donner aux malades
Ils coupent tous les moyens ils disent ça ira bien
Attention y a urgence c’est fou ça s’passe en France
Entendez bien leur peine c’boulot c’est sur elles l’aiment
Soyez sûr.e.s on les perd y a la colère dans l’cathéter
C’qui s’passe au CHU, dans les urgences de france
Ne peut pas rimer avec rentabilité.