Le deuxième week-end féministe national du NPA s’est tenu les 21 et 22 mai dernier à Paris. Ouvert à touTEs les militantEs et aux sympathisantEs, en mixité, ce week-end avait pour vocation de permettre d’approfondir notre élaboration collective et aux féministes du parti et proches de se rencontrer et d’échanger.
Plus de 60 personnes (dont une moitié des régions hors Île-de-France) ont assisté à ce week-end où chacunE a pu suivre des temps en plénier, des ateliers, et une soirée conviviale et festive.
L’occasion en premier lieu d’échanger sur la construction d’un féminisme internationaliste et lutte de classe. La présentation en plénière sur ce thème et les échanges ont permis, à partir des expériences de chacunE, d’appréhender combien un féminisme internationaliste nécessite, en plus de la solidarité entre les femmes du monde entier, de bâtir des revendications internationales à même de défendre les droits des femmes et leur autonomie partout autour de la planète. La venue de camarades de la Martinique qui ont relaté la situation sociale des femmes chez elles a permis d’appréhender cela in concreto. En espérant avoir le plaisir de les retrouver lors de la prochaine université d’été du NPA.
Dans d’autres ateliers, en fonction de ses centres d’intérêts et de ses besoins de formation, chacunE a pu participer à des discussions, que ce soit sur l’histoire et l’actualité du Planning familial à l’occasion de son 60e anniversaire, sur le concept de genre, sur la culture du viol, ou encore sur les droits sociaux des femmes.
Reconstruire un mouvement autonome des femmes
Au cœur des échanges également la discussion sur le mouvement féministe aujourd’hui, son état et l’orientation à défendre pour reconstruire un mouvement autonome des femmes. La diversité des profils des participantEs, des expériences et des réalités d’intervention nous a offert l’occasion de le discuter.
La dernière plénière du week-end a été consacrée à la question des femmes et du syndicalisme, introduit par trois camarades militant à la FSU, Solidaires et la CGT. Une richesse d’expériences mise à profit pour échanger sur la situation des femmes au travail, les pistes pour défendre les droits des femmes au sein des organisations syndicales, et lutter, à partir des outils légaux comme le rapport de situation comparée, contre les discriminations salariales que subissent bien trop souvent les femmes au travail.
Les temps informels ont permis d’affiner les discussions et de se rencontrer, pour des liens plus étroits et une meilleure compréhension mutuelle, ce qui renforce notre solidarité féministe et notre travail.
La qualité des topos et des échanges, la diversité des thématiques abordées, l’ancrage de ce week-end dans l’actualité de nos luttes et du mouvement féministe font que chacunE est rentrée de ce week-end avec des éléments pour poursuivre les combats pour les droits des femmes. Et collectivement, cela participera à alimenter l’intervention féministe du NPA.
Pour la suite, rendez-vous au prochain week-end féministe, et, avant cela, à l’université d’été !
Chloé Moindreau et Abby Taro