Pendant
trois jours, la fête de l’Humanité a été l’occasion de débats
pendant lesquels les militants du NPA ont pu développer nos
propositions d’alternative.
Pour la
première fois, le NPA a participé à la fête de l’Humanité.
Pendant trois jours,
les débats avec ceux et celles qui passaient devant le stand, qui
s’y arrêtaient, ont permis de faire mieux connaître le NPA et ses
propositions en matière d’alternative politique, sociale et
économique.
Nous avons distribué
une adresse aux militants et militantes du PC « Ensemble,
rassemblons celles et ceux qui refusent de payer la crise »
dans laquelle le NPA rappelle notamment sa disponibilité « au
PCF, au PG, à la Fédération, aux Alternatifs et à LO pour un
accord unitaire durable, dans la rue et dans les urnes, fondé sur un
plan d’urgence sociale et écologique répondant aux besoins de la
grande majorité de la population ».
Deux débats ont été
organisés dans le stand. Un débat sur la répression antisyndicale
en Kanaky avec des représentants de l’USTKE, du PT, de Rheebu Nuu
et de l’Union calédonienne, et un débat intitulé Écologie et
anticapitalisme.
En effet, sur la
question des licenciements, autre débat prévu, ce fut une
discussion permanente qui s’est tenue, notamment avec des salariés
de Molex venus rencontrer les militants et militantes du NPA et le
passage de Xavier Mattieu des Conti sur notre stand.
Le débat sur la
situation en Nouvelle-Calédonie a permis d’avoir un tableau précis
de la répression antisyndicale mais aussi de la politique coloniale
qu’y mène l’État français, sans oublier les dégâts provoqués
par les « industriels de la pollution ». Les participants ont
appris, par exemple, que le protocole de Kyoto ne s’applique pas
là-bas. Nous avons pu appréhender comment la Nouvelle-Calédonie
est un laboratoire d’expérimentation en matière de répression
pour la France.
Lors du débat sur
Écologie et anticapitalisme, Michael Löwy, de la commission
nationale écologie du NPA, a développé les raisons pour lesquelles
une politique qui veut en finir avec la destruction de la planète
est forcément liée à la fin du capitalisme. Ce fut l’occasion de
rappeler la mobilisation unitaire au moment de la conférence des
Nations unies sur le changement climatique, à Copenhague, du 7 au 12
décembre.
Les débats organisés
par d’autres forces politiques auxquels des représentants du NPA
étaient invités, principalement sur les stratégies par rapport aux
échéances électorales ou sur la recomposition de la gauche, ont
été très suivis. Le NPA y a rappelé son analyse du glissement à
droite du PS, a fait ses propositions d’une autre voie qui combine
unité, radicalité et indépendance politique.
Lors du débat central
organisé à l’Agora de l’Humanité sur la situation sociale et
politique, Myriam Martin pour le NPA a rappelé cette proposition, la
disponibilité de notre parti pour mettre en place des groupes de
travail sur un programme de rupture ainsi que l’impossibilité
d’alliance électorale avec la social-démocratie ou le
social-libéralisme. À noter que le journal l’Humanité a
réussi le tour de force dans ses différents articles sur ce débat
de ne pas citer notre représentante !
En résumé, ces trois
jours sur le stand du NPA ont été animés et ont permis de prendre
contact avec les nombreuses personnes intéressées par nos
propositions.