Paris : discussion internationaliste sur le MaliDans le combat pour la régularisation des sans-papiers, les militantEs du NPA mènent la lutte aux côtés de camarades de nombreux pays dont des Maliens. Pas étonnant que la situation au Mali ait soulevé de nombreux débats, nos camarades maliens, préoccupés par le sort de leurs familles, soutenant l'intervention militaire française tandis que le NPA s'oppose à cette intervention. Suite à plusieurs rencontres une première discussion a été organisée ce dimanche 24 février au local du NPA entre une dizaine de sans-papiers et 25 militantEs du NPA. Une chose est apparue clairement, c'est que le débat, éclatant les caricatures possibles, se menait entre internationalistes convaincus des méfaits de la domination impérialiste et de l'hypocrisie des intentions affichées par le gouvernement français. La question essentielle est comment le colonialisme et le post-colonialisme ont empêché la construction d'une société civile malienne et la capacité du peuple malien à prendre en charge ses propres affaires. De ce point de vue la parole de nos camarades maliens est irremplaçable pour éviter de tomber dans des positions de principe totalement abstraites. Le débat reste ouvert pour savoir jusqu'à quel point l'intervention risque de rendre encore plus difficile l'organisation de la société malienne à la fois contre les groupes qui la menacent et contre l'impérialisme. L'internationalisme consiste d'abord à lutter aux côtés de nos camarades maliens ici contre le gouvernement français. Et c'est dans ce combat commun que sont créées les conditions pour faire émerger une solidarité concrète. Ici et là-bas. Nancy (54) : arrêt du nucléaire civil et militaire !Le 23 février à 15 h 30… Une place de Nancy blanchie par quelques flocons, des petites éoliennes, des masques à gaz, un stand, un « chamboultout », une grande banderole jaune, des militants antinucléaires encartés ou non dans diverses associations ou partis politiques…Et tout à coup deux femmes sandwich qui emmènent la chaîne des militantEs, en noir et jaune, à travers la rue commerçante. Une chaîne multiple et unie à la fois, qui remonte jusqu’à la boutique EDF ! On prend la parole, on diffuse le tract d’appel à la manifestation parisienne, en scandant : « À Fessenheim comme à Fukushima, le nucléaire on n’en veut pas ! ». Martel (46) : nouvelle réunion contre le gaz de schisteLe 23 février, cinquante personnes se sont à nouveau réunies pour discuter des actions contre le permis dit de Brive qui concerne le nord du Lot, une partie de la Corrèze et de la Dordogne. La réunion avait été préparée par des affichettes chez les commerçants et par la presse. Beaucoup de participants ont pris la parole pour dénoncer le projet. L'une d'entre elles a signalé que des Américains cherchaient à louer des gîtes ruraux pour plusieurs mois... Sans doute pour un « tourisme » très particulier ! D'autres ont parlé du respect de la nature, des paysages et aussi d'énergies renouvelables. Un contradicteur a bien essayé de dire que le permis de Brive n'était pas pour le gaz de schiste, mais sans convaincre. La méfiance vis-à-vis du gouvernement s'est aussi exprimée. Une pétition a été décidée et prise en charge collectivement, des banderoles vont être confectionnées pour mise en place sur les grands axes de circulation. Une coordination est envisagée avec les collectifs de Corrèze et de Dordogne, ainsi que des réunions dans les petits villages du canton. Bagneux (92) : réunion-débat avec Christine PoupinLe 21 février, Christine Poupin porte-parole du NPA a animé une réunion-débat organisée par le comité local avec un coup de main des autres comités du 92 sud. Dans une ambiance chaleureuse, Christine a détaillé les propositions du NPA suite à son congrès. Le thème du débat « 8 mois de gouvernement PS-Verts,quel bilan ? » nous a permis de vérifier que les propositions du NPA pour combattre dans l'unité les politiques d'austérité au service des plus riches sont pertinentes et d'actualité. Les questions de la salle ont porté essentiellement sur comment et avec qui on construit cette unité nécessaire pour résister au rouleau compresseur PS-Medef. Après ce débat riche et respectueux, entre autres , avec un camarade du PG, et une militante des quartiers populaires, on a pu constater un large accord dans la salle sur nos propositions et sur l'envie d'agir ensemble. C'est sur la position du NPA condamnant l'intervention au Mali que les « désaccords » étaient les plus marqués et nous avons convenu de nous retrouver pour continuer a en débattre. La soirée s'est terminée autour d'un buffet sympa qui nous a permis de nous requinquer, avant d'aller affronter le froid de la rue et la grisaille de cet hiver « austéritaire » qui n'en finit pas !
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