Ariège : le NPA refuse l’hibernation ! En janvier 2009, le comité ariégeois du NPA se mettait en place. Contrairement à l’ours, il n’était pas introduit depuis l’extérieur, mais constitué de militantEs jeunes en majorité, plus proches de l’écologie sociale que du trotskisme historique. Malgré les luttes contre la politique sarkozyste, le comité allait disparaître en raison de manœuvres bien éloignées de l’esprit de la fondation du NPA.
Lors des élections présidentielles puis législatives en 2012, d’actifs militants toulousains allaient remotiver d’anciens adhérents du NPA. L’arrivée d’autres militantEs en Couserans et dans la Haute vallée de l’Aude a accéléré les choses.Nous avons donc décidé de relancer le NPA en organisant une réunion-débat à Foix autour du thème « l’écosocialisme comme réponse aux défis du XXIe siècle » le mardi 12 novembre. Une quinzaine de personnes y ont assisté, avec des apports riches et des promesses d’adhésions.Tractages, collages, communiqué de presse et surtout mise en place d’un site internet (npa-ariege.org) grâce à la précieuse aide des camarades du Gers, ont permis à l’antic apitalisme révolutionnaire de réapparaître en Ariège. Nous ne comptons surtout pas hiberner.Besançon (25) : meeting réussi avec Christine PoupinPlus d’une quarantaine de personnes se sont rassemblées jeudi 14 novembre pour entendre les propositions du NPA dans la situation sociale et politique actuelle. La réunion a débuté par l’intervention d’un camarade de Besançon sur l’extrême droite, les voies et les moyens de lutter contre le Front national.Christine Poupin a ensuite pris la parole pour développer la politique de notre parti aujourd’hui : s’opposer résolument à la politique pro-patronale du gouvernement et œuvrer à la convergence des luttes (explosion de colère populaire en Bretagne, révolte des lycéens contre les expulsions de jeunes sans papiers, aéroport de Notre-Dame-des-Landes, luttes contre les licenciements). Sans cacher les difficultés de concrétiser une opposition de gauche au gouvernement, notre porte-parole a su montrer les raisons d’espérer dans une situation potentiellement explosive.Le débat a suivi dans une ambiance chaleureuse et attentive et a porté sur le salaire socialisé, les raisons de la montée de l’extrême droite, l’augmentation du nombre de travailleurs pauvres, l’utilité de se présenter aux élections et nos perspectives de transformation sociale.La réunion s’est terminée par l’Internationale... et les dons pour la campagne financière.Essonne : journée internationale contre l’exploitation des gaz de schistesC’est le 19 octobre 2013 à Étampes que le Collectif contre la fracturation hydraulique et l’exploitation du gaz de schiste (où se retrouvent ATTAC, le PG, le NPA et beaucoup d’autres associations, syndicats et partis politiques) a clôturé cette journée de mobilisation par une conférence rassemblant 80 personnes.Cette réunion faisait suite à l’opération escargot qui avait vu une centaine de voitures se rendre à Vert-le-Grand où se situe l’un des 4 puits « cédés » à l’entreprise canadienne Vermillion pour la modique somme de 90 millions de dollars. Officiellement, pas de forages, juste une expertise géologique sans conséquence... Langue de bois et enfumage !Pour lutter contre l’emprise des trusts sur les ressources naturelles, la mobilisation doit se poursuivre et s’étendre au-delà de cette journée nationale. Exigeons du gouvernement actuel l’annulation totale des permis d’exploitation des puits, et l’interdiction de toute expérimentation liée à la fracturation hydraulique.