Le samedi 9 mai, le NPA Paris organisait sa fête. Avec près de 800 entrées payantes, ce fut un réel succès. Des jeunes, de nouvelles têtes, d'anciennes qui réapparaissent, le soleil... tout était réuni pour un moment politique et surtout convivial. Peu après l'ouverture des portes, la projection de Pride était lancée. Il s'agit d'un film retraçant l'histoire du groupe LGSM (Lesbians and Gays Support the Miners), militants LGBT qui se sont organisés pour soutenir la grève des mineurs sous Tatcher. Deux milieux que certains voudraient opposer, mais qui se rencontrent, apprennent à se connaître et luttent ensemble en déconstruisant les préjugés. De la politique, de l'humour et de l'émotion : un grand film. S'en est suivi un débat avec Ray Goodspeed, membre fondateur du LGSM et aujourd'hui militant de Left Unity en Angleterre. Deux débats se sont aussi déroulés pendant la fête. Le premier - animé par Julien Salingue et en présence de Michèle Sibony (Union Juive Française pour la Paix), Sihame Assbague (Stop les contrôles aux faciès) et de David (secteur éducation nationale du NPA) – portait sur les différentes attaques racistes et liberticides au nom de “l'esprit du 11 janvier”. Le second concernait la situation en Grèce et la politique des anticapitalistes et révolutionnaires dans ce pays, avec comme invités Antonis Ntavalenos de DEA (courant de gauche de Syriza) et Haris Mertis de l'OKDE-Spartakos (groupe de la coalition Antarsya). Une conteuse est également venue animer un spectacle pour enfants dans l'espace qui leur était dédié. Pour les plus âgés, Pierre Soubestre nous a présenté son one man show « Le monologue social ». Avant le concert de clôture donné par Melissmell (chanteuse revendiquée anticapitaliste), un meeting s'est tenu dans une salle comble. Celui-ci a vu intervenir, Gaëtan, militant condamné à de la prison pour avoir manifesté contre le barrage de Sivens, pour le secteur jeune, Yann Le Merrer (syndicaliste révoqué de la poste) sur la répression, Matthieu à propos de la situation à Paris et conclu par Olivier Besancenot. Un beau moment de fraternité, durant lequel les participants ont pu se restaurer et rafraîchir au bar, ou bien même profiter de la terrasse au soleil en admirant la réalisation d'une fresque par un « street-artiste ».
Photos sur la Photothèque Rouge.