Mardi 27 juin, près de 80 personnes pour le Café politique du 17e, organisé conjointement par les comités locaux du NPA, PCF, PG, Ensemble, Nouvelle Donne, Attac et du Collectif Roosevelt, avec Emmanuel Dockès, professeur à Nanterre, coordonnateur du groupe de recherche pour un autre code du travail (GR-PACT), Benoît Borrits, journaliste et économiste, et Hervé Roussel, membre de la commission « Alternatives » d’Attac.
Un texte plus court, plus lisible et surtout plus protecteur, c’est la proposition de code du travail du GR-PACT, l’exact contre-pied du gouvernement et de sa réforme « que l’on peut croiser avec le programme du Medef tel qu’il le défend depuis la fin des années 1980 ». Mais changer le code du travail n’y suffit pas : « c’est la société qu’il faut changer et les forces de gauche ne peuvent plus se contenter d’être en résistance, on doit passer en contre-attaque ». Dans cette perspective, les intervenants du café politique ont décrit divers systèmes alternatifs : pour Emmanuel Dockès, tout simplement « la suppression de l’État et du capitalisme » ; la généralisation de la Scop comme modèle d’organisation du travail pour Benoît Borrits ; l’autogestion pour Hervé Roussel qui s’appuie notamment sur l’expérience de Notre-Dame-des Landes.
Après les présentations, la salle a pu longuement échanger et ainsi envisager, au-delà de l’indispensable lutte contre les offensives ultra libérales, des changements radicaux de société. Une soirée à la fois riche et chaleureuse.