Malgré une absence de centralisation, une série de luttes continue de se développer dans un climat politique nauséabond, où la droite comme la gauche, complètement discréditées, offrent un spectacle lamentable de course à l’Élysée, en commençant par celle des « primaires ».
Tout cela se déroule devant les yeux d’un public écœuré qui ne voit plus de différence entre la gauche et la droite et peut s’amuser de la fausse concurrence entre tous les anciens ministres qui essayent de quitter un navire en perdition.
C’est face à un tel spectacle que nous présentons à la présidentielle un candidat, Philippe Poutou, ouvrier et syndicaliste à Ford (Blanquefort près de Bordeaux), pour faire entendre à des millions de gens la voix des mobilisations et expliquer que ce n’est pas par les élections que nous pourrons changer les choses mais dans les mobilisations. Autant nous pouvons nous passer de participer à certaines élections, autant la présidentielle est importante pour faire entendre une autre façon de faire de la politique.
Les autorités font tout pour limiter le nombre de candidatEs et envisagent même aujourd’hui de supprimer l’impression des professions de foi pour que l’on ne vote plus que sur des noms, des « personnalités »...
Une question de démocratie
Pour pouvoir être candidat, avoir accès aux médias et aux moyens de mener campagne, il nous faut réunir 500 parrainages de maires. Pour cela, nous estimons devoir en voir près de 20 000... Cela signifie des journées de déplacement, des milliers d’euros d’essence... et des centaines de militantEs et sympathisantEs volontaires pour le faire.
Nous avons déjà un peu plus d’une centaine de promesses. C’est donc maintenant qu’il faut se mobiliser, aller voir les maires, discuter et leur demander non pas une adhésion à notre politique mais de faire le geste démocratique qui permet à un courant représentatif d’être présent dans ces élections.
Que les lecteurs et lectrices de notre hebdomadaire qui souhaitent nous aider se fassent connaître ou n’hésitent pas à aller voir les maires qu’ils connaissent pour leur demander ce geste indispensable.
Alain Krivine