Depuis deux mois, les militantEs de la ville étaient mobiliséEs pour la réussite de cet évènement à la fois politique et festif : diffusions de tracts, collages d’affiches et ventes de tickets d’entrée auprès des sympathisants. Le résultat est un peu décevant puisqu’avec 250 entrées, nous n’avons pas retrouvé l’affluence de notre première fête tenue en 2009. Mais de l’avis de tous les présentEs (qui n’avaient pas cédé au charme du soleil quasi-estival), les débats, les discussions entre camarades, le passage à la librairie, le repas du soir et les concerts ont permis à chacunE de passer une excellente journée. Deux forums ont eu lieu l’après-midi. Le premier était centré sur les luttes et le rôle politique du NPA contre les licenciements et les suppressions de postes avec des camarades de l’automobile (Ford Blanquefort, Renault Cléon), de la SNCF (triage de Sotteville) et de la santé. Le deuxième était placé sous le signe de la solidarité avec les révolutions du monde arabe et la nécessaire campagne pour l’annulation de la dette des pays du Sud : Luiza Toscane, Omar El Shafei, et Éric Toussaint du Comité pour l’annulation de la dette du Tiers Monde (CADTM) étaient les orateurs. Les processus révolutionnaires en Tunisie et en Égypte étaient au centre du débat. Il aurait fallu bien plus de temps pour répondre à toutes les questions de la salle ! En fin de journée, Omar puis Christine Poupin, l’une de nos deux nouvelles camarades porte-parole nationales, ont pris la parole dans la grande salle de la Halle aux Toiles. Derrière eux, figurait une magnifique banderole « Solidarité avec les révolutions du monde arabe, non à la guerre impérialiste ». Omar a rappelé qu’il y a quelques mois encore personne n’aurait pensé qu’une telle vague de révoltes et de révolutions toucherait l’autre rive de la Méditerranée. Christine a donné quelques rendez-vous pour lesquels les militantEs du NPA vont être mobiliséEs : manifestation anti-G8 au Havre le 21 mai, manifestation contre les lois racistes et anti-immigrés le 28 mai notamment. Plus généralement, elle a rappelé que face à cette crise sans précédent du capitalisme, il devenait urgent d’unir les forces du monde du travail et d’aider à la convergences de tous les anticapitalistes.