Désignée « laboratoire » d’une gauche rouge-verte autour de l’équipe du maire EELV Éric Piolle, Grenoble subit aujourd’hui une sévère politique d’austérité municipale qui touche particulièrement les quartiers populaires. Alors, le jeudi 10 novembre, c’est un autre laboratoire que le NPA 38 et Alternative libertaire ont participé à construire : celui des résistances et de l’élaboration d’alternatives révolutionnaires. Par un agréable travail commun de nos deux organisations, nous avons réuni plus de 80 personnes : membres de collectifs (défense des migrantEs, du droit au logement, pour les transports publics gratuits...), syndicalistes (dont plusieurs de la mairie), personnes non organisées, ainsi que des camarades du Parti de gauche parmi celles et ceux qui ont su critiquer l’action de leurs propres éluEs. Nous avions fait le choix de ne pas nous limiter à la gestion grenobloise et de poser la question générale de l’austérité et des luttes pour la combattre. Le débat en fut d’autant plus riche : comment expliquer l’impasse des ambitions réformistes des partis de gauche ? Remobiliser, faire converger les luttes ? Nous avons pu échanger autour de nos analyses, pointer l’urgence d’une transformation révolutionnaire de la société, du refus du cadre étroit de la légalité et des institutions, et bien sûr populariser les futurs rendez-vous de mobilisation, comme le conseil municipal du 19 décembre qui ne pourra pas se dérouler sans encombres...