Pas loin de 150 personnes (beaucoup de syndicalistes, quelques jeunes, des personnes qu’on avait vues pendant les Nuits debout...) malgré une chaleur étouffante, qui plus est un vendredi soir, alors qu’il n’y a plus aucun étudiant sur les facs et que nous étions à l’avant-veille d’un deuxième tour électoral « plié »... Clairement une réussite pour cette première initiative de l’Appel à résistance 34 (Assemblée citoyenne des 1re et 8e circonscriptions du 34, féministes de la Collective 34, libertaires de la CGA 34, CGT Éduc’Action 34, CGT précaires Montpellier, CNT ESS 34, Ensemble ! 34, FI, NPA 34, PCF 34, PG 34, Sud Chimie 34, Sud Éducation 34, Sud PTT) dont l’objet était de débattre de la poursuite de la casse du code du travail et des autres mesures de régression sociale et liberticides du gouvernement Macron.
Après une introduction à plusieurs voix faisant le point sur la situation et l’intervention de représentants de BDS 34, de MigrantEs BienvenuEs et du collectif contre l’état d’urgence, la parole fut donnée à Richard Abauzit, spécialiste du droit du travail, sur la nouvelle loi en chantier.
Pendant le débat, on aura noté la volonté générale de continuer la pédagogie informative et analytique sur la politique à venir, et de commencer à poser les jalons de rassemblement, de manifestations, de prises de contact avec les structures syndicales à tous les niveaux, mais en accordant une place de choix aux instances locales.
Nous nous sommes quittés en nous donnant deux grands rendez-vous : ce lundi 19 une manifestation au centre de Montpellier dans le cadre de l’appel national du Front social, et le vendredi 30, à l’appel de Résistance 34, la réoccupation de l’Esplanade et de la Place de la Comédie avec des ateliers débats thématiques et réflexion sur les modes d’action, sur le contenu aussi de ce nous défendons. Plus que jamais la remobilisation continue !