Publié le Mercredi 28 novembre 2012 à 10h54.

SOUSCRIPTION 2012 : CONTRE L’AUSTÉRITÉ, AU NPA AUSSI !

 

Nous le savions, sans illusions. Ils l'avaient annoncé dès la campagne et devaient s'exécuter. Voilà, nous y sommes, après deux ans d'un subtil mélange, à la fois voulu et contraint, de matraquage préventif et d'évitement exécutif. Car il faut bien répéter, et préparer le public, avant le lever de rideau. D'abord niée puis rampant en coulisses, d'abord bruissant puis déferlant sur toutes les lèvres et antennes, d'abord suintant de tous les projets de loi et décrets épars... le budget 2013 signe aujourd'hui l'entrée en scène publique de l'austérité.

Plus d'impôts, de réduction de moyens et de reculs sociaux pour la majorité. Mais de nouveaux allègements de charges et des prélèvements cosmétiques pour la minorité possédante. Voilà pour la philosophie de ce budget, si l'on veux bien laisser de côté la communication et considérer que le budget n'est pas, malgré sa centralité, le fin de mot d'une politique. Le « dialogue social » engagé sur la « compétitivité » pour achever le droit du travail témoigne de l'ampleur de l'offensive. Si l'on considère par ailleurs la politique raciste et sécuritaire menée par Manuel Valls, voilà qui relève de la cohérence et de la continuité... avec Sarkozy. Plus même : il s'agit d'un accomplissement que le précédent locataire du Château avait refusé d'opérer afin de se laisser une chance de rester dans la soie. Peu importe, et tant mieux pour la bourgeoisie d'ailleurs : c'est « la gauche » qui fera son sale boulot ! Mais nous disons bien entrée en scène publique de l'austérité. Pas le clou du spectacle, et encore moins la fin de l'histoire ! Car sans interruption de séance, ce que nous vivons n'est que le premier acte. C'est donc à notre camp social de monter sur scène si nous voulons changer le scénario. Il suffit de tourner la tête du côté de la Grèce ou de l'Espagne pour en apprécier l'interprétation et la mise en scène. Depuis 2008, le slogan « nous ne paierons pas leurs crises » s'est imposé comme la base de notre positionnement. Si un positionnement ne fait ni une politique, ni un programme, ni un mouvement et encore moins les victoires, ce slogan peut désormais se conjuguer au présent. D'ailleurs, en Grèce, certains refusent désormais de payer.

Et le NPA dans tout cela ? Il est toujours là, dans toutes les luttes, sur touts les fronts.

Mais l'association de la baisse des effectifs, de la perte de la dotation d’État pour les 5 années à venir, ainsi que d'une scission couteuse, met en danger notre budget. Nous ne voulons « pas payer leurs crises » disions-nous. Mais pour cela, le NPA doit payer l'impression de ses tracts et affiches, ses transports, ses locaux, ses permanents, soutenir des piquets de grèves ou des collectifs de sans-papier, organiser des meetings, etc.

En clair, le NPA doit avoir les moyens financiers de sa politique, et non la politique de ses moyens financiers. Votre soutien financier est donc un maillon incontournable de la politique du NPA pour qu'il puisse contribuer, à son échelle, à la contre-offensive de notre camp social en faisant valoir son programme et ses positions en toute indépendance. Le « tous ensemble » passe par le soutien et la construction de chacun.

La souscription permet une déduction fiscale des deux tiers du montant versé :

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