Dès juin, nous avions annoncé le lancement de la souscription nationale du NPA. Maintenant que les congés d’été sont passés, maintenant que l’Université d’été du NPA a permis de charger les batteries, c’est l’occasion de revenir sur les raisons de cette souscription.La première raison est bien sûr la situation du NPA, la rupture qu’il vient de connaître avec le départ de militants pour le Front de Gauche. Pourtant, plus que jamais, il y a besoin d’un parti anticapitaliste indépendant. Plus que jamais, avec cette crise du système capitaliste, nous voulons défendre la nécessité de le renverser. Ces arguments, nous les connaissons tous par cœur.Mais à cette rentrée, d’autres besoins sont criants : les quelques mesures sociales du gouvernement sont terminées, il fonce maintenant dans l’austérité. Il vient d’ailleurs d’annoncer le gel du point d’indice des impôts, c’est-à-dire une augmentation de fait des impôts sur les salariés les moins bien payés. Et, au lieu de dénoncer les attaques qui se mettent petit à petit en place, la direction de la CFDT dit que « le gouvernement doit accélérer ».Alors que la rentrée des classes montre la pénurie provoquée par les suppressions de postes et que le gouvernement commence à montrer qu’il ne créera pas les 60 000 postes annoncés, les directions syndicales s’enfoncent dans le « dialogue social » et la « concertation ».Alors que les licenciements se multiplient et qu’il faudrait les interdire, le ministre Montebourg rencontre les patrons pour savoir s’il peut leur donner un coup de main…Alors que le traité européen de stabilité budgétaire (TSCG) est en cours de discussion pour être adopté et concrétiser l’austérité et les attaques contre les travailleurs, peu d’organisations sont prêtes à mettre en place une mobilisation contre ce traité, le PCF se contentant bien souvent de réclamer un référendum.Alors qu’en Syrie la répression fait rage, les mobilisations de solidarité sont très faibles.Plus que jamais, il faut renforcer l’aile la plus combative du mouvement ouvrier. Le NPA souhaite être de tous ces combats. Mais, pour cela, il faut de l’argent. De l’argent pour imprimer des tracts, de l’argent pour publier des argumentaires et des brochures, de l’argent pour faire vivre le journal, de l’argent pour payer des voyages pour organiser des meetings avec nos porte-parole.Qu’elles soient d’accord ou pas avec nos idées, des milliers de personnes savent que le NPA est utile pour construire les mobilisations et contester le système capitaliste. C’est à elles que nous nous adressons.Les dons effectués pour le NPA permettent une réduction d’impôt de 66 % du montant du don. Si vous payez des impôts, sachez donc que si vous donnez 100 euros, cela ne vous en coûtera en fait que 34 !