Jeudi 12 février, plus de 150 personnes ont répondu à l’appel du NPA 31 qui organisait un meeting de solidarité avec le peuple grec.
À la tribune, Ioanna, une camarade anticapitaliste franco-grecque et Alain Krivine. Devant une salle très attentive, nos camarades ont présenté la situation en Grèce après la victoire de Syriza, les problèmes politiques posés face à la troïka, les débats autour de la problématique de l’annulation de la dette, les diverses composantes de la « gauche » dans et hors Syriza…
La première victoire électorale de la gauche radicale anti-austérité en Europe depuis le début de la crise crée de l’espoir et ouvre un certain nombre de discussions. Un débat enthousiasmant s’est ouvert sur le programme de Syriza et les difficultés à apporter des réponses antilibérales dans le cadre de l’Union européenne sans avancer des éléments de rupture anticapitaliste. Mais aussi, sur le sens de l’alliance avec ANEL, un parti de droite anti-austérité et nationaliste. En résumé, des discussions sur ce que devrait être une politique anticapitaliste dans une telle situation : la défense de mesures d’incursion dans la propriété privée (annulation de la dette, nationalisations…) et la construction de mobilisations de masse, le développement de l’auto-organisation.
Au-delà des débats stratégiques nécessaires, plusieurs interventions ont porté sur la nécessité de la solidarité internationale face aux agressions de l’eurogroupe et de la BCE. Que cela devait passer par un cadre unitaire large de mobilisation mais aussi par le combat contre la politique de notre propre gouvernement. Une politique que nous tenterons de mettre en place dans les semaines à venir.