Publié le Lundi 8 février 2016 à 12h00.

Corse : L’avenir passe par des ruptures

La privatisation des transports maritimes, l’accélération de la spéculation foncière et immobilière, le développement dément du tout tourisme, sont autant d’événements qui témoignent de l’immersion de notre pays dans ce capitalisme qui transforme les espaces naturels, nos moyens de vie et les hommes en vulgaire marchandise...

Lors de son dernier congrès en décembre 2014, A Manca s’est prononcée pour une rupture avec ce système mortifère. De la même façon, nous incitons le monde du travail à l’unité en rompant tout d’abord avec les organisations interclassistes et la pseudo-gauche qui ne peuvent ni ne veulent modifier radicalement ces conditions de vie.

Rupture enfin avec cet État qui continue de nier l’existence du peuple corse, tout en favorisant la mise en coupe réglée de notre pays par les prédateurs libéraux.

Le sillon internationaliste

Si nous ne pouvons pas prédire à quels rythmes se dérouleront ces ruptures, nous sommes cependant convaincus que seules les luttes et l’instauration d’un rapport de forces sont à même d’inverser la tendance.

Plus que jamais, l’internationalisme trouve sa pleine justification, car, et l’histoire nous le démontre, les peuples n’ont aucune raison de s’affronter ou de laisser leurs propres états poursuivre leurs politiques impérialistes. Nous savons que lutter au côté des salariés de Goodyear comme au côté du peuple palestinien, c’est aussi lutter pour notre propre désaliénation.