Publié le Jeudi 12 novembre 2020 à 18h13.

Bridgestone Béthune : patrons licencieurs, gouvernement complice

Les deux mois de palabres qui ont suivi l’annonce par Bridgestone de la fermeture de son usine de pneumatiques de Béthune n’ont servi à rien. Le gouvernement vient d’annoncer qu’il se couchait devant les ordres de cette entreprise multinationale et qu’il laissait fermer l’usine avec la suppression de 863 emplois. Bravo le sinistre dialogue social qui laisse toute latitude au gouvernement et au patronat pour licencier ! 

Contrairement aux piteuses déclarations gouvernementales, il serait encore temps d’arrêter ce massacre prévisible, car il existe des solutions qui permettraient de sauver les empois à la condition d’oser s’en prendre à la toute-puissance des groupes capitalistes

L’expropriation de tous les biens et machines appartenant à Bridgestone est encore possible afin de garantir emplois et activités industrielles, et de permettre les reconversions nécessaires sous le contrôle des salariéEs.

La suppression acceptée par le gouvernement de ces 863 emplois s’ajoute aux centaines de milliers d’emplois supprimés depuis le début de la pandémie. C’est bien une riposte d’ensemble qu’il est indispensable de construire pour espérer gagner !

Pour que l’usine de Bridgstone vive et que les emplois soient sauvés, expropriation et reconversion de l’usine !

Montreuil, le 12 novembre 2020