À l’appel des trois principaux syndicats de la SNCF (CGT, Sud, CFDT), les cheminotEs se préparent à une journée de mobilisation dans tous les services le mercredi 6 juillet, à la veille des grands départs en vacances, pour exiger une augmentation générale des salaires.
Les salaires sont gelés depuis huit ans et les travailleurEs du rail subissent, comme l’ensemble du reste du monde du travail, l’augmentation du coût de la vie depuis des mois. Cette situation devient insoutenable pour de nombreux cheminotEs, en particulier celles et ceux dans les catégories les moins bien rémunérées qui occupent souvent les métiers les plus éprouvants physiquement, comme les agentEs de maintenance du matériel roulant, ou celles et ceux qui effectuent l’entretien de la voie et travaillent exclusivement de nuit.
Une lutte qui concerne touTEs les salariéEs
Cette journée s’inscrit à la suite de plusieurs grèves locales qui ont marqué différents secteurs de la SNCF ces derniers mois, sur la question des salaires et de l’emploi. Elle fait aussi écho à la mobilisation massive et historique des cheminotEs britanniques ces derniers jours, qui pourrait s’étendre plus largement cet été et à la rentrée à d’autres secteurs des télécommunications, du courrier, de la santé ou encore de l’éducation, pour une hausse générale des salaires au Royaume-Uni1.
En France, d’autres secteurs se mobilisent également en reprenant ces revendications, à commencer par les salariéEs des entreprises de l’aéroport de Roissy. Après une première journée de grève réussie le 9 juin, ils et elles ont décidé de reconduire le mouvement à partir du 1er juillet, et revendiquent 300 euros d’augmentation des salaires pour toutes et tous. Le minimum face à une inflation qui n’en finit plus. Il semblerait bien que le train des luttes pour les salaires soit sur de bons rails, reste à savoir quels autres secteurs monteront à bord. Départ imminent !
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