En habitué des lieux, Olivier Besancenot s’est rendu le 1er février à l’usine Net Cacao dans le 11e arrondissement de Marseille où, déjà, lors de la lutte des « Nestlé » contre la fermeture, il était venu à quatre reprises. Alors que les carnets de commande sont pleins, l’usine risque de fermer à cause du refus des banques d’avancer les 10 millions d’euros nécessaires. 10 millions ! C’est énorme pour des banques qui accumulent les profits et reçoivent 360 milliards en cadeau du gouvernement ! Voulant faire connaître leur combat, les « Net Cacao » ont décidé de faire venir sur place les représentants nationaux des partis de gauche. Olivier a été le premier à répondre à leur appel. Accueilli par une forte délégation des « Fralib » en lutte contre le projet de fermeture de leur usine de Gémenos, et par les militants CGT de Net Cacao, il a pu longuement discuter avec eux, visiter une ligne de production et répondre aux nombreux journalistes présents. Comme cela avait été le cas lors de la longue lutte des « Nestlé », l’accueil des travailleurs a été particulièrement chaleureux. Après cette visite, Olivier s’est rendu devant le Carrefour-Market de Saint-Barnabé, dans le 12e, où il a été accueilli par des responsables de la section CGT, qui par deux fois en fin d’année ont organisé une grève contre la précarité, les bas salaires et les temps partiels imposés, et ne comptent pas s’arrêter là. Un échange long et chaleureux s’est prolongé autour d’un café dans la brasserie du quartier, avec des syndicalistes qui ont invité notre porte-parole à revenir les voir.Après quelques discussions avec des passants, Olivier a rejoint la gare sans oublier les sachets de thé offerts par les « Fralib » et les chocolats offerts par les « Net Cacao ». Jean-Marie Battini