Le 23 novembre, « un envahissement », comme on dit à la CGT pour ne pas parler de « séquestration », impliquuant 60 personnels et enquêteurs de l’Insee d’Île-de-France, a permis d’obtenir une prime de 300 euros et un ré-échelonnement du traitement sur douze mois, pour compenser les nouvelles règles de traitement de la paye. Les enquêteurs de l’Insee avaient déjà mené une grève longue l’an dernier, grève du zèle essentiellement, contre le démantèlement de la statistique publique et la création d’un centre d’appel à Metz, qui les priverait à terme d’une partie de leur travail réalisé quand bon leur semble et à domicile. En mai dernier, certains d’entre eux avaient même en Auvergne retenu leur sous-directeur durant une heure afin d’obtenir deux postes que la direction attribuait à des retraités. Alors qu’auparavant rien n’était possible pour la direction, ensemble, tout devient donc possible.