Les crises du capitalisme, écologique, sociale, politique, morale se renforcent les unes les autres. Guerres et catastrophes climatiques se multiplient, et la misère pousse des millions d’êtres humains à quitter leur pays dans des conditions dramatiques notamment en raison des politiques criminelles des États du « Nord ».
Depuis la crise de 2008-2009, l’économie capitaliste tourne au ralenti et semble entrer en récession. Malgré l’informatisation, l’automatisation, l’intelligence artificielle, les gains de productivité sont à un niveau historiquement bas. Plus globalement, le capitalisme a été mis sous perfusion d’argent public. Ceux et celles qui paient la note sont les plus démunis depuis les salariéEs jusqu’à celles et ceux qui souffrent de la faim en passant par les chômeurEs, les femmes et une grande partie de la jeunesse.
Dans cette situation la montée de l’extrême droite, la multiplication des régimes autoritaires rendent plus que jamais actuel le cri de Rosa Luxemburg : « La société bourgeoise se trouve à la croisée des chemins, soit en transition vers le socialisme, soit en régression vers la barbarie ».
De grandes mobilisations donnent de l’espoir : d’un côté du globe, l’irrépressible résistance des femmes et des hommes iraniens à la barbare dictature de la République islamique ; de l’autre, la puissante grève « Stand up » initié par le syndicat UAW dans le secteur de l’automobile aux USA.
Des luttes qui donnent le moral, encouragent la combativité, pour lesquelles le meilleur soutien est nos propres mobilisations.