De Christian Carion, avec August Diehl, Olivier Gourmet et Mathilde Seigner. Sortie le mercredi 4 novembre.
Après Joyeux Noël (2005) dans lequel il relatait la fraternisation de soldats français, anglais et allemands sur le front à Noël 1914, Christian Carion s’attaque avec ce nouveau film à un épisode peu relaté par le cinéma français, hormis bien sûr Jeux interdits (René Clément, 1952) : l’exode de 8 millions de personnes sur les routes de France en mai et juin 1940, fuyant l’avancée des armées de l’Allemagne nazie.
Le point de départ est en 1939 avec un communiste allemand (interprété par August Diehl) qui, sur le point d’être arrêté par la Gestapo, fuit en France avec son fils. On le retrouve dans un village près d’Arras. Un sujet osé en France où certains événements semblent tabou.
Le film se laisse voir agréablement et tous les acteurs jouent juste (même Laurent Gerra surprenant dans un second rôle) mais cela reste très académique. Et surtout l’abondance de bons sentiments nuit à la portée du sujet évoqué. On reste donc sur sa faim.
Olivier Sillam