Avec François Morel.
On a assisté à la dernière séance en ce début mai à Paris. Du coup cette chronique vient certainement trop tard, même si d’autres dates devraient être programmées l’année prochaine. On peut toujours se rattraper avec le CD, un bon lot de consolation même si évidemment le spectacle est beaucoup plus fort.
Chansons, sketchs, revendications
François Morel n’y fait pas que chanter. Il s’amuse et il nous fait rire avec ses musicienEs et partenaires. TouTEs multi-instrumentalistes, 2 hommes et 3 femmes. La mise en scène est de la chanteuse Juliette, qui apparait parfois à la fin du spectacle, quand on a de la chance. Le tout est super, textes et musiques, c’est beau, poétique, chaleureux, humain, politique aussi, engagé à coup sûr, on pourrait dire que c’est un spectacle de gauche, dans le bon sens du terme. Les chansons se succèdent, entrecoupées de petits sketches, de brèves imitations, de revendications sociales de la part des musiciens intermittents. Les chansons, les dialogues parlent de la vie, des petites choses de la vie, avec de bons moments comme des moments plus tristes, avec des personnages du quotidien, attachants. Ce spectacle est un régal. En attendant de pouvoir y assister, on peut avoir envie de voir les autres pièces de François Morel et même, pourquoi pas, de lire son petit roman, tendre et amusant, C’est aujourd’hui que je vous aime, publié récemment aux éditions du Sonneur dans la collection « Ce que la vie signifie pour moi », en référence à un superbe texte de Jack London paru aussi dans cette collection.
Béatrice et Philippe