Publié le Jeudi 20 juin 2019 à 16h48.

NPA Jeune : secrétariat national jeunes des 15-16 juin

Dernier rendez-vous de l’année, avant le cadre plus informel des plages de l’université d’été du NPA à Port-Leucate, ce Secrétariat national jeunes (SNJ) a été l’occasion de revenir sur la situation politique : du mouvement des Gilets jaunes aux nouvelles attaques des patrons et du gouvernement en passant par les élections européennes…

Macron et Le Pen paradent après les élections. Mais les absurdités du monde contemporain continuent de faire bouger les jeunes, notamment dans la jeunesse scolarisée.

Pas de vacances pour la bourgeoisie !

Les marches pour le climat du mois de mai en attestent. Et une nouvelle marche est organisée à Aix-la-Chapelle le 21 juin. 

Cinquante ans après les émeutes de Stonewall, la Pride mobilise toujours des milliers de jeunes tous les mois de juin. Les combats contre toutes les discriminations, fondamentaux dans le contexte de montée de l’extrême droite, continuent et les révolutionnaires ont des choses à dire. Nous en avons évidemment discuté. 

Après 8 mois d’un mouvement d’une ampleur et d’une forme inédite, les Gilets jaunes sont encore là. Ce qu’ils laissent derrière eux, c’est une atmosphère changée dans le pays. Les luttes des salariéEs des urgences pour des salaires et des embauches, comme celles des profs ou des postierEs en témoignent fortement. Le dimanche, les discussions ont été écourtées, car la lutte s’est invitée dans les débats : Gaël Quirante, syndicaliste, figure de la grève des postiers du 92 et camarade du NPA, a été placé en garde à vue, et un rassemblement de soutien était organisé dès la mi-journée. 

L’acte II de Macron : un excès de confiance ? 

Ces perspectives d’émancipation collective, nous devons les porter touTEs au quotidien. Pousser les luttes le plus loin possible, les faire devenir des faits politiques, sera une manière de contrer l’extrême droite qui pullule sur le terrain de la misère et des trahisons de la gauche comme des directions syndicales servant leurs intérêts institutionnels, électoraux ou boutiquiers. Et c’est bien à un affrontement avec l’extrême droite et l’État que la classe ouvrière doit se préparer. 

S’il y a une urgence aujourd’hui, ce n’est donc pas de mettre en avant une improbable union électorale à gauche de la gauche. Auchan, Carrefour, Ford, General Electric, Arjowiggins et bien d’autres boites font l’actualité avec leurs licenciements. Les réactions sont pour l’instant dispersées, mais c’est cela la vraie opposition à Macron, et elles pourraient marquer les prochains mois. Comment organiser une riposte sur un terrain de classe ? Cela a fait débat, mais chacun met en avant cette nécessité. Cherchant à mettre le feu à la rentrée, des camarades discutent aussi des perspectives du syndicalisme étudiant. 

Les Gilets jaunes ont gâché l’acte I, préparons-nous à ruiner l’acte II ! Prochain SNJ les 7 et 8 septembre : on se voit le plus vite possible pour préparer l’automne, qu’on espère explosif pour ce deuxième acte de Macron. 

Val Romero