Comme les années précédentes, le NPA tenait un stand à la fête de l’Humanité qui s’est déroulée les 13, 14 et 15 septembre à La Courneuve.
Il nous semblait en effet essentiel d’être au côté des dizaines de milliers de jeunes, de militantEs, des syndicats, des associations, de diverses formations politiques, etc., pour y discuter notamment des défis liés à la rentrée sociale, ceux de la nécessaire construction d’une opposition unitaire et populaire à la politique antisociale de Macron. A fortiori dans la mesure où, depuis les élections européennes, avec la mise en scène du tête-à-tête mortifère entre Macron et Le Pen et les faibles scores de la gauche radicale, les discussions au sein de la gauche sociale et politique vont bon train.
Rencontres et cultureLe stand du NPA a ainsi été un lieu de rencontre durant les trois jours de la fête de l’Humanité, avec plusieurs débats organisés : autour des questions de violences policières et d’autoritarisme, en présence d’Aurélie Garand et d’Assa Traoré, avec notre camarade Julien Salingue ; sur la situation en Algérie, avec Hamamouche Lemnouar, militant du Parti socialiste des travailleurs ; avec les travailleurs sans-papiers de Chronopost, en grève pour leur régularisation ; avec plusieurs collectifs luttant pour le droit de vote des étrangerEs. L’un des temps forts fut la double intervention de nos camarades Olivier Besancenot et Philippe Poutou, le samedi après-midi, qui ont développé, dans un stand rempli (et même un peu plus), les points de vue et propositions du NPA à l’occasion de la « rentrée sociale », avec également une intervention des grévistes de l’hôtel Ibis Batignolles.Un lieu de culture également, avec l’espace de la librairie La Brèche, où chacunE a pu prendre connaissance des récents (et moins récents) ouvrages s’inscrivant dans les champs des idées et des débats du mouvement ouvrier et de la pensée critique, dans toute leur diversité. Deux invitéEs ont d’ailleurs présenté leurs derniers ouvrages, à l’invitation de La Brèche et du NPA : Aurore Koechlin le samedi, qui a animé une discussion autour de son livre la Révolution féministe (éditions Amsterdam) ; Gérard Delteil le dimanche, avec son ouvrage les Écœurés (Seuil). Un lieu de détente et de fête enfin, avec les deux soirées, désormais cultes, « Marx, Engels, Lénine et Beyoncé », animées par Tarik, dans un stand plein à craquer.
Échanges et débatsLa fête de l’Humanité a aussi été l’occasion de participer à des rencontres et des débats dans d’autres stands, dont des échanges fraternels avec nos partenaires internationaux, par exemple nos camarades du stand de Kanaky, avec des représentants du FLNKS et du syndicat USTKE. Le NPA a également été invité à un débat organisé par des membres du PCF, pour discuter des perspectives sociales et politiques face à Macron et à l’extrême droite. Au total, un NPA bien présent dans une fête qui a une nouvelle fois fait le plein : un encouragement à poursuivre le combat et à soutenir les luttes, nombreuses, qui ont gagné en visibilité durant la fête, avec notamment un PCF qui avait « mis le paquet » sur la question du référendum contre la privatisation d’Adp. Mais aussi une étape dans les discussions, nécessaires, dans la gauche radicale, sociale et politique, pour relever la tête, faire face au rouleau compresseur Macron et offrir des perspectives politiques crédibles, sans retomber dans la focalisation sur les meccanos électoraux et les querelles liées aux ambitions personnelles.