En 2020, en pleine période de COVID, l'État Français a imposé la tenue du 3è et dernier référendum pour l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie prévu par les accords de Nouméa. Le peuple autochtone Kanak avait pourtant demandé son report, car empêché de faire campagne pour cause de période de deuil.
Le peuple Kanak a donc décidé de ne pas participer à ce référendum et n'en reconnaît pas la légitimité.
L'État français décide donc aujourd'hui de stopper le processus de décolonisation et d'indépendance de la Kanaky en dégelant le corps électoral en ouvrant le droit de vote aux métropolitains arrivés récemment en Kanaky. Ce qui aura pour effet de renverser la majorité Kanak au gouvernement local.
Les organisations Kanak dénoncent une recolonisation de la Kanaky et s'appuie sur le droit international qui reconnaît au peuple Kanak le droit à l'autodétermination et à l'indépendance.
Entretien avec Rock Haocas, du Parti Travailliste et de l'USTKE pour parler de la lutte décoloniale kanak et des perspectives pour le mouvement à la veille du vote le 14 mai à l'Assemblée Nationale de cette loi du dégel du corps électoral.